Le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a déclaré que le mouvement Hamas « n’est pas seulement un groupe d’individus, mais plutôt une idée et une idéologie qui ne peut pas être éradiquée», soulignant qu’Israël a dépassé les limites de l’autodéfense et ne doit pas penser sur la réoccupation de Gaza.
Dans son discours au forum régional annuel de l’Union pour la Méditerranée, dans sa huitième édition, Borrell a souligné la nécessité de prolonger la trêve humanitaire dans la bande de Gaza et de la transformer en une trêve permanente, pour permettre de travailler sur une « solution politique » à la question du conflit israélo-palestinien.
Borrel a souligné que le monde sera confronté à ce qu’il a décrit comme des vagues d’extrémisme et de violence, sans précédent, si la guerre à Gaza n’est pas arrêtée.
Le responsable européen a souligné qu’« il n’y aura pas de paix ni de sécurité pour Israël sans un État palestinien ».
Il est à noter que Borrell avait plusieurs positions biaisées en faveur de l’occupation israélienne depuis le début de l’agression, y compris sa description de l’opération du 7 octobre comme un crime de guerre, tout en refusant de décrire le meurtre par Israël de milliers d’enfants et de femmes à Gaza comme un crime de guerre.
La guerre israélienne contre Gaza a dominé l’ouverture du Forum de l’Union pour la Méditerranée tenu à Barcelone, en Espagne, où la plupart des intervenants ont souligné dans leurs discours la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza et de rechercher sérieusement une solution d’un système à deux États.
Pour sa part, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albarez, a déclaré que la communauté internationale doit œuvrer pour parvenir à la création d’un État palestinien, qui garantira la paix dans la région.
L’armée d’occupation israélienne mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, depuis 52 jours, perpétrant environ 15 000 martyrs palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et des milliers de blessés et de disparus, avant qu’une trêve humanitaire ne commence vendredi matin pour 4 jours, avec Médiation qataro-égyptienne et soutien américain.
Non au déplacement des Palestiniens
Pour sa part, le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi a déclaré que tout le monde devait œuvrer pour arrêter, une fois pour toutes, la guerre contre Gaza, et qu’Israël « doit comprendre que nous n’accepterons pas l’expulsion des Palestiniens de la bande de Gaza ».
Al-Safadi a souligné dans son discours au forum que Tel Aviv n’a pas œuvré pour parvenir à la paix, n’a pas mis en œuvre les accords signés et a sapé la solution à deux États, et que le conflit n’a pas commencé le 7 octobre, mais est plutôt le résultat des souffrances des Palestiniens aux mains d’Israël pendant des décennies.
À son tour, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré : Israël porte la responsabilité de toutes les violences que nous constatons.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riyad al-Maliki, a déclaré qu’il n’y avait pas d’autre solution que de mettre fin à la guerre et de prolonger le cessez-le-feu pour qu’il devienne permanent.
source :
https://french.palinfo.com/71966
@Copyright Le Centre Palestinien D’Information
INFOSPLUS