La politique de Donald Trump au Proche-Orient : irresponsabilité et conséquences d’une politique hasardeuse

La politique de Donald Trump au Proche-Orient : irresponsabilité et conséquences d'une politique hasardeuse

L’impact de la politique de Trump sur les Palestiniens

La politique de Donald Trump concernant la question palestinienne a suscité une série de propositions controversées, parmi lesquelles figure le déplacement proposé de plus de deux millions de Palestiniens. Cette idée, qui semble ignorer la complexité de la situation, soulève des préoccupations humanitaires majeures et soulève des questions sur le respect du droit international. Tout d’abord, il est primordial de rappeler que le peuple palestinien a déjà été confronté à de nombreuses années de déplacement et d’occupation, augmentant ainsi le sentiment d’injustice qui les entoure.

Le fait que la communauté internationale ait souvent condamné de telles mesures témoigne de l’historique des déplacés dans cette région. Une telle politique pourrait accentuer la fracture entre Israël et la Palestine, rendant encore plus difficile tout espoir de négociations futures. Les Palestiniens, déjà marginalisés, risquent de voir leur existence encore plus menacée par de nouvelles vagues de déplacement forcé. Le droit à l’autodétermination, qui est au cœur des revendications palestiniennes, semble être constamment remis en question avec de telles propositions.

Par ailleurs, il est important de noter que cette politique ne bénéficie pas uniquement des critiques de l’intérieur du territoire palestinien; elle fait également l’objet de vives condamnations de la part d’organisations internationales et de nombreux États. La perception globale de ces propositions est celle d’une approche unilatérale et déconnectée de la réalité sur le terrain. L’impact psychologique sur les Palestiniens est également profond, car ils sont déjà confrontés à un sentiment d’insécurité permanent. Une telle approche pourrait engendrer une radicalisation accrue, exacerbant les tensions dans la région et compliquant davantage les efforts de paix.

Un partisan des puissants : l’influence de l’AIPAC

Le soutien inconditionnel de Donald Trump à Benjamin Netanyahou a été fortement influencé par l’AIPAC, le lobby juif pro-israélien. L’AIPAC joue un rôle clé dans la politique américaine, en exerçant une pression considérable sur les décideurs politiques pour qu’ils adoptent des positions favorables à Israël. Cette dynamique a permis à Trump de justifier des décisions unilatérales qui ont souvent contourné les processus diplomatiques traditionnels. En déclarant que Jérusalem était la capitale d’Israël en décembre 2018, Trump a manifestement pris position pour Israël au détriment des efforts de paix régionaux.

Les actions du président ont suscité des critiques sur la manière dont elles renforcent les inégalités dans la région. En favorisant les intérêts israéliens, Trump a, en effet, contribué à la polarisation des relations israélo-palestiniennes, creusant ainsi le fossé entre ces deux nations. Cette tendance est, en partie, liée à l’influence du lobby pro-israélien qui, par son financement et son organisation, parvient à façonner les priorités de la politique étrangère américaine. Le fait que l’AIPAC soit d’une telle efficacité a des ramifications non seulement pour le Proche-Orient mais aussi pour la réputation des États-Unis sur la scène internationale.

Pour bien comprendre cette influence, il est intéressant de comparer l’AIPAC à d’autres groupes de défense des intérêts, comme le CRIF en France. Bien que les structures et les contextes soient différents, les deux organisations illustrent comment les lobbies peuvent modifier la trajectoire politique des pays dans lesquels ils évoluent. Tout comme le CRIF, qui exerce un pouvoir considérable pour défendre les intérêts de la communauté juive en France, l’AIPAC a su devenir un acteur incontournable de la politique américaine, impactant ainsi la diplomatie régionale et les relations internationales des États-Unis.

L’attitude de Trump face aux institutions internationales

Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a manifesté un mépris prononcé envers plusieurs institutions internationales, parmi lesquelles la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ). Cette position a suscité d’importantes inquiétudes quant à la stabilité mondiale et à la crédibilité des accords internationaux. En remettant en question l’autorité de ces entités, Trump a non seulement dilué le rôle des instances judiciaires internationales, mais a également mis en péril le cadre du droit international, qui repose sur la coopération entre nations. Son administration a souvent rejeté les décisions de ces institutions, décrivant leurs jugements comme biaisés ou illégitimes. Cette attitude peut avoir des conséquences néfastes, notamment un affaiblissement de la confiance que les États accordent à ces organismes.

Le mépris dont a fait preuve Trump envers les institutions a également des répercussions sur les efforts de paix au Proche-Orient. Les processus de négociation, ancrés dans le respect du droit international, se heurtaient à des obstacles lorsque les États-Unis, sous la direction de Trump, semblaient ignorer les normes et conventions établies. En faisant fi des institutions internationales, Trump a ouvert la voie à un monde où le droit international pourrait être minimisé, ce qui soulève des questions essentielles sur la légitimité et l’avenir des accords passés. La stabilité du Proche-Orient, tout comme celle d’autres régions, pourrait en subir les conséquences, rendant cruciale la réflexion sur l’importance des institutions juridiques dans la gouvernance mondiale.

Une vision claire mais Controversée : Le wokisme et le monde arabe

Dans le contexte des relations internationales actuelles, les idées et la vision politique de Donald Trump ont suscité à la fois intérêt et controverse, particulièrement au sein du monde arabe. Bien que son approche puisse sembler extrême pour certains, elle trouve un écho auprès de certains segments de la population arabe, y compris parmi des dirigeants. Cela pourrait être en partie attribué à la perception d’une crise d’identité culturelle face à la montée du wokisme. Cette idéologie, qui prône la justice sociale et la sensibilisation aux inégalités, est souvent critiquée pour son approche perçue comme radicale, laissant certains individus et groupes en quête de perspectives alternatives.

Les valeurs défendues par Trump, telles que le nationalisme et la protection des cultures traditionnelles, résonnent avec un nombre croissant d’individus dans le monde arabe qui se sentent menacés par les influences extérieures et les normes progressistes. Ce phénomène peut être interprété comme une réaction aux défis posés par le wokisme, où le désaccord avec certaines idées progressistes entraîne parfois un retour vers des valeurs plus conservatrices. En conséquence, certains leaders arabes adoptent un discours qui fait écho à cette vision, espérant ainsi attirer le soutien de leur population face à ce qu’ils perçoivent comme une menace aux valeurs traditionnelles.

D’ailleurs, les ambitions géopolitiques de Trump, centrées sur le phénomène du populisme, apportent une dimension supplémentaire à cette dynamique. Sa politique étrangère, souvent caractérisée par une approche unilatérale, pourrait contribuer à redéfinir les relations entre les États-Unis et le monde arabe. Les leaders arabes peuvent voir en Trump une opportunité de rapprochement stratégique, en contrepartie de leur soutien sous certaines conditions. Cette situation, bien que complexe, pose des questions sur l’avenir des relations dans un contexte où les valeurs imposées par le wokisme continuent d’évoluer.

L’histoire récente des Amérindiens trahit Donald Trump

Lorsque le Président Donald Trump, influencé par les sionistes révisionnistes, affirme que les Juifs étaient là (en Palestine) il y a 3000 ans, et que par conséquent ils n’ont fait que revenir à leurs sources et leurs terres, il faut lui rappeler que tout cela est archi faux. La Palestine existait bien avant l’arrivée des Hébreux et était déjà peuplée de Cananéens : il y eut les Arabes, puis vinrent après les Hébreux.

Mais admettons qu’il y ait une part de vérité. Les Juifs séfarades (Juifs d’Espagne) ont un lien avec la Palestine. Mais pas les ashkénazes qui sont des juifs convertis d’Europe de l’Est (les Khazars), n’ayant rien à voir avec la Palestine et le Moyen-Orient. Or, les sionistes sont majoritairement des ashkénazes et ce sont eux qui tiennent les rênes en maîtres.

C’est en 538 avant J.-C., après la prise de Babylone, que l’empereur Cyrus II se débarasse des Juifs et leur ordonne de retourner en Palestine et d’y reconstruire le Temple de Jérusalem. Comme en 1948, les Européens s’étaient également débarrassés des Juifs.

Mais si Donald Trump veut être logique, il lui faut dans ce cas restitué entièrement le continent américain aux Amérindiens. Les Amérindiens étaient sur le continent américain bien avant les cow-boys débarqués d’Europe.

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