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Les harcèlements doivent être éradiqués de la société

Les harcèlements doivent être éradiqués de la société
Photo by DENIS CHARLET / AFP

Les harcèlements à l’école : il est intolérable de voir des enfants être harcelés par des voyous et ne pas y répondre par la fermeté et de lourdes sanctions à l’encontre des auteur(e)s

Les harcèlements d’où qu’ils viennent doivent cesser

Les harcèlements à l’école et plus particulièrement au collège sont un fléau majeur qui empoisonne, abime et rend la vie impossible à des élèves qui en sont victimes mais aussi aux parents tourmentés, inquiets et angoissés par de telles situations insupportables dans une société civilisée. Ces harcèlements provoqués par des voyous sans cervelle, souvent démunis de toute humanité (il y a lieu de se poser des questions quant au futur de notre société) et hors-de-contrôle, auraient dus être pris à bras-le-corps par le gouvernement et toutes les Institutions de l’Education Nationale concernées. Rien n’a été fait. Tout le monde se renvoie la balle et tout le monde tire la couverture à à soi, jusqu’à ce que des drames surviennent.

La jeune Lindsay, collégienne de 13 ans, a fini par se suicider parce qu’elle n’en pouvait plus de ces harcèlements inhumains. Selon Maître Pierre Debuisson, avocat de la famille de la défunte, cette dernière a écrit ces mots qui en disent long sur les calvaires qu’elle a vécus : « Chers parents, si vous lisez cette lettre, c’est que je suis sûrement partie. Je suis désolée d’avoir fait ça mais je n’en pouvais plus des insultes matin et soir, des moqueries des menaces. Je n’en peux plus et j’ai envie d’en finir ». Il y en a assez d’organiser des marches blanches, d’allumer des cierges et d’afficher de jolis nounours bleus ou roses. L’Etat a failli. Il est désormais du devoir de chaque parent de protéger ses enfants quels qu’en soient les moyens.

L’Etat, les pouvoirs publics, l’Education nationale ont failli

Selon les dires des parents de Lindsay, le ministre de l’Education nationale, monsieur Pap Ndiaye, semble rejeter la responsabilité sur les réseaux sociaux. Si ceux-ci, effectivement, aggravent la situation, on ne peut d’un revers de main tout mettre sur leur compte. Les réseaux sociaux sont des outils utilisés par des humains. Un ordinateur à son ADN : une adresse IP. Il est facile, lorsqu’une plainte a été déposée de remonter à l’utilisateur et de lui demander des comptes. Mieux, dans l’affaire de la malheureuse Lindsay, les harceleurs (filles et garçons) étaient connus. Qu’ont fait le CPE, le Principal, la Police, voire l’Etat puisqu’un courrier a été adressé à la présidence de la République ? Apparemment rien ; rien n’est fait de sérieux pour combattre les harcèlements.

Alors monsieur Pap Ndiaye, c’est trop facile de tout remettre sur les réseaux sociaux. Vous auriez dû vous alarmer de ce dossier grave des harcèlements scolaires et prendre des mesures concrètes et coercitives. Tout cela n’est qu’une affaire de volonté ; de volonté politique. Votre Ministère porte une lourde responsabilité dans cette terrible affaire. Le problème dans la fonction publique, c’est qu’il n’y a jamais de responsable. Mais aujourd’hui, vous allez devoir répondre à de nombreuses questions et critiques. Il faut que cela cesse !

Touhami – INFOSPLUS

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