Le retour de Karim Benzema est un cauchemar pour l’extrême droite (RN)

Le retour de Karim Benzema est un cauchemar pour l'extrême droite (RN)
Le retour de Karim Benzema est un cauchemar pour l’extrême droite (RN)

Les réactions nauséabondes sur le retour de Karim Benzema parmi les Bleus prouvent les préjugés racistes d’une partie de la France, notamment celle qui adhère au RN (Rassemblement National) dont le fief se situe dans le Sud et particulièrement des Bouches-du-Rhône aux Alpes Maritimes. Ce n’est pas un secret et il n’y a plus que les naïfs pour ne pas le voir et l’admettre.  

Le retour de Karim Benzema en Equipe nationale peut être interprété de mille manières. J’en retiens deux qui me semblent essentiels : un aspect sportif et un aspect sociétal et sociologique. Le football joue un rôle déterminant dans toutes les sociétés. Il est le miroir de notre Monde et reflète toutes nos qualités mais également tous nos défauts et ils sont malheureusement nombreux.

L’Equipe de France a besoin d’un joueur d’exception tel l’avant-centre du Real Madrid. Le retour de Karim Benzema ne peut être que bénéfique. Tous les amoureux du football en France et du monde entier saluent ce grand retour.

Didier Deschamps a [enfin] eu la lucidité de crever l’abcès qui probablement hantait ses nuits. Il ne peut qu’en sortir grandi. Dans tous les cas de figure, qu’il gagne ou qu’il perde l’Euro-2020, il n’aura pas de regrets et ne sera pas sujet aux critiques sur une non participation de la star mondiale. Karim Benzema a démontré à travers ses performances exceptionnelles au Real qu’une nouvelle éviction au prochain Euro-2020 eût été injustifiée, injuste et incompréhensible. Tout cela a évidemment pesé dans la décision du Sélectionneur National, auquel il faut reconnaître, même si cela est tardif, du courage mais aussi une certaine habileté.

Au-delà de tous les sportifs aimant le football, la communauté maghrébine de France, à laquelle Karim Benzema appartient, a été touchée, meurtrie, et s’est interrogée sur les raisons de cette absence jusqu’ici. Dans l’émotion, des propos déplacés ont pu être tenus à l’égard de Didier Deschamps. Pour être clair, il a été accusé de racisme. Si Didier Deschamps n’est pas raciste, je le crois intimement, il a en revanche été pris en otage par une certaine pression exercée par les ultras réactionnaires ; y compris pour Noël Le Graët.

Aujourd’hui, après ce retour de Karim Benzema parmi les Bleus, qui s’en satisfait, et qui manifeste des attitudes racistes et indignes ? Les amoureux du football ont enfin été entendus et expriment leur joie ; j’en fais partie. Les racistes, venant surtout de l’extrême droite (RN) renvoient Karim Benzema à ses origines algériennes et l’exclut sur ces a priori grotesques. Ils se discréditent tout seuls et tombent le masque parce que c’est plus fort qu’eux : leur haine indicible a pris le dessus.

Commencez donc par balayer devant votre porte du RN, Mme Marine Le Pen

Car sur le terrain et dans la vie, tout le monde témoigne que Benzema est un homme généreux, gentil et irréprochable ; jamais de carton rouge et très rarement de carton jaune. Il n’a jamais créé de bagarre ou de contestation déplacée.

Il paie des impôts en France, contribuant ainsi à rémunérer des élu(e)s qui l’insultent. En Espagne, ses enfants apprennent le Français dans une école privée. Les réactions crasseuses des extrémistes du RN attestent qu’il y avait bien une exploitation ségrégationniste et raciale de cette affaire. Une exploitation politique du niveau des caniveaux et des fosses septiques.

C’est bien cela que nous dénoncions, même si Didier Deschamps a été une victime collatérale. Il devrait en vouloir plus à cette « frange raciste » qu’aux défenseurs de Benzema frustrés par sa non sélection. Etre applaudi et soutenu par des racistes n’a rien de glorieux. Le RN est sorti des bois et a montré son visage, celui de la haine, du racisme et de l’intolérance. Alors saluons ce retour de Karim Benzema en Bleu et laissons les racistes à leur haine. Savourons notre joie de nous retrouver tous derrière les Bleus.

Quand on s’appelle Karim, on n’a pas d’avenir dans l’imaginaire sectaire de Stéphane Ravier

Valls avait dit : « entre la France et l’Espagne, je choisis l’Espagne. » Griezmann avait dit : « Je me sens plus Espagnol que Français. » C’est passé comme une lettre à la poste. Benzema a dit que l’Algérie était son choix du cœur. Ce n’est pas passé. Pourquoi ? Très simple. Les deux premiers cités portent les prénoms de Manuel et Antoine. Dans le cas de Karim Benzema, vous avez deux mots qui posent problème en France aux nostalgiques d’un autre temps : Karim et Algérie.

Nous ne sommes ni paranos ni victimes d’un prisme de notre histoire, car il existe bien, en France, un racisme anti-arabe, antimusulman et anti-islam.  

Enfin, Michel Platini en personne avait déclaré en substance : « Je n’entonne pas les paroles de la Marseillaise. Ce sont des paroles guerrières et je ne suis pas sur le terrain pour tuer des gens. Et personne ne me critique. Mais quand Karim Benzema ne chante pas la Marseillaise, tout le monde lui tombe dessus [à commencer par la fratrie des Le Pen]. Lui, c’est Karim, moi c’est Michel

L’ancien capitaine des Bleus a parfaitement résumé la situation de ce mal français qui ronge la société française.

Allez les Bleus et faites-nous rêver ; vous êtes au-dessus de toutes ces polémiques indignes et méprisables.

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