Paris – CPI
Paris – Une enquête menée par le site français « Disclose » a révélé des documents secrets montrant que la société militaro-industrielle française « Thales » a fourni à l’entité occupante néonazie sioniste (Israël) du matériel de communication pour les drones que l’armée de cette entité sioniste a utilisés pour bombarder des cibles dans la bande de Gaza.
L’enquête explique que « l’entreprise française a livré, à l’Occupation terroriste sioniste, les équipements susmentionnés, au cours de l’année 2024 », contrairement à ce que le ministère français de la Défense a confirmé à plusieurs reprises, selon lequel « les exportations d’armes françaises vers l’Occupation sioniste se limitaient aux équipements militaires défensifs liés au Dôme de Fer, pour faire face aux missiles de la résistance palestinienne ».
Il a souligné que « les équipements que la société a fournis à l’Occupation nazie sont des émetteurs et des récepteurs, conçus spécifiquement pour les drones militaires Hermes 900, que l’armée utilise dans ses opérations offensives ».
Un site d’information en hébreu a cité le commandant d’un escadron de ces marches disant : « Elles ont été utilisées pour bombarder un hôpital dans la bande de Gaza, en février 2024. »
Le site français Disclose explique que Thales s’est engagé à livrer « deux systèmes de communications aéroportés en 2024, aux autorités d’Occupation sioniste ».
De sa part, l’entreprise a défendu cette décision, affirmant que « ces équipements ne permettent pas le fonctionnement d’un système militaire létal », tandis que le site Internet a souligné que « le ministère français de la Défense n’a pas répondu aux questions qui lui ont été posées à cet égard. »
Le site précise également que « les douanes françaises interdisent l’exportation de 6 émetteurs et récepteurs conçus pour les drones militaires sionistes ».
Le même site d’investigation a mené une enquête, publiée en mars dernier, qui révélait que fin octobre dernier, Paris avait autorisé la livraison à l’entité usurpatrice sioniste(Israël) d’au moins 100 000 munitions de mitrailleuses que l’armée sioniste est susceptible d’utiliser contre des civils palestiniens dans la bande de Gaza.
Selon l’enquête, la cargaison a été expédiée secrètement, le 23 octobre, soit environ deux semaines après le début de l’agression d’Occupation nazie contre Gaza, depuis la ville de Marseille par l’intermédiaire de la société française « Orolinks », spécialisée dans la fabrication d’équipements militaires, ce qui contredit les engagements du gouvernement français.
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