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par GH
« J’Accuse »
Introduction
J’accuse les médias d’avoir détourné le regard face à la tragédie indicible qui se déroule sous nos yeux à Gaza. J’accuse ces chaînes d’avoir réduit leur couverture d’un conflit qui n’est pas seulement une guerre, mais l’effondrement de l’humanité.
Comment justifier ce silence alors que les organisations internationales multiplient les
condamnations ? Alors que la Cour pénale internationale émet des mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens pour crimes de guerre ? Les faits sont implacables : assassinats ciblés, massacres indiscriminés, et destruction systématique des infrastructures vitales.
À Gaza, des millions d’innocents vivent un cauchemar sans fin : privés d’eau, de nourriture, sous un siège inhumain qui ne laisse aucune place à l’espoir. Les hôpitaux, ces derniers sanctuaires où la vie devrait triompher, sont devenus des cibles. Les médecins, héros méconnus, tombent en essayant de sauver des vies.
J’Accuse pour les Enfants de Gaza
J’accuse parce qu’à Gaza, les enfants portent le poids le plus lourd de cette barbarie. Le nombre de victimes parmi les enfants est accablant. Des milliers d’âmes innocentes ont perdu la vie sous les bombes incessantes ou ont succombé à la faim, à la soif, et à leurs blessures.
Chaque enfant tué à Gaza est une promesse brisée, un avenir volé, une lumière éteinte.
Ceux qui survivent porteront à jamais les cicatrices physiques et psychologiques de cette tragédie. Ils grandiront parmi les ruines, hantés par les souvenirs de leurs proches disparus, privés d’éducation, de sécurité, et d’espoir.
J’Accuse les Dirigeants Internationaux
J’accuse également les dirigeants internationaux, ceux qui ont observé ce massacre sans agir. Ceux qui, malgré leurs grands discours sur les droits humains et la paix, ont privilégié des calculs géopolitiques au détriment de la dignité humaine.
Où étaient ces chefs d’État et diplomates alors que des enfants mouraient sous les décombres ? Alors que des familles entières disparaissaient dans les flammes ?
Ils ont émis des condamnations faibles, envoyé une aide humanitaire symbolique, et continué à serrer la main des auteurs de ces atrocités. Ils ont échoué à imposer un cessez-le-feu, échoué à protéger les civils, et échoué à arrêter la machine de destruction. Leur inaction est une trahison, une faillite morale d’une gravité extrême.
J’Accuse les Dirigeants des Pays Voisins
Mais je ne m’arrête pas là. J’accuse également les dirigeants des pays voisins, ceux qui partagent la même religion, la même culture, et la même histoire. Ceux qui, par leur proximité et leur influence, auraient pu faire quelque chose pour stopper ce carnage mais ont choisi de ne rien faire.
Où étaient ces nations qui prétendent défendre leurs frères et soeurs, leur terre sacrée ? Où étaient ces pays capables d’exercer une pression politique, économique, ou diplomatique pour exiger la fin des massacres ? Ils ont offert des paroles vides et des déclarations officielles creuses pendant que Gaza sombrait dans l’abîme.
Leur silence, leur inaction, est une trahison de leur devoir moral. Ces dirigeants avaient les moyens d’agir, mais ont choisi de détourner le regard, liés par leurs propres intérêts politiques, économiques, ou stratégiques. En restant inactifs face à cette tragédie, ils sont devenus complices, permettant au sang des innocents de couler sans retenue.
J’Accuse les Peuples Arabes
J’accuse également les peuples arabes, ceux qui, par le passé, ont montré une force collective capable de changer le cours de l’histoire. Ces mêmes peuples qui ont, autrefois, levé les étendards du Printemps arabe, défié des dictatures, renversé des tyrans, et ébranlé des régimes oppressifs.
Mais aujourd’hui, alors que Gaza souffre, cet esprit révolutionnaire semble avoir disparu.
Gaza saigne, Gaza brûle, et les rues des capitales arabes restent silencieuses. Aucun cri ne s’élève, aucun mouvement de masse ne se lève pour exiger un cessez-le-feu ou appeler leurs dirigeants à agir face à cette tragédie. Ce silence est un abandon.
Et pourtant, dans les villes occidentales, les foules ont été plus nombreuses, plus bruyantes, et plus déterminées que dans le monde arabe. De Londres à Paris, de New York à Berlin, des milliers ont manifesté, brandissant des pancartes et exigeant la fin des massacres. Ce contraste est une honte, une blessure supplémentaire infligée au peuple palestinien.
J’Accuse mais Rends Hommage au Soutien
Malgré cet abandon, je rends hommage au soutien indéfectible de l’Axe de la Résistance. Sans leur solidarité, Gaza et les Palestiniens n’existeraient peut-être plus.
Le Hezbollah, sous la direction du Martyr Sayed Hassan Nasrallah, est resté un pilier de cette
résistance. Leur soutien constant, qu’il soit stratégique, moral, ou militaire, a été une bouée de sauvetage pour la cause palestinienne. Ce n’est pas une solidarité symbolique, mais une action concrète, un rappel au monde que Gaza n’est pas seule.
Les mouvements de résistance en Irak et au Yémen ont également joué un rôle vital pour garantir que le peuple palestinien endure. Ces nations, et leur engagement sans faille, reflètent l’esprit de sacrifice et de justice, prouvant qu’il existe encore ceux qui se lèvent face à l’oppression, même dans les heures les plus sombres.
L’Iran, un soutien indéfectible à la Palestine
J’accuse ceux qui ignorent ou condamnent le soutien inlassable que l’Iran apporte à la cause
palestinienne. Depuis des décennies, ce pays s’est imposé comme un allié fidèle du peuple opprimé de Palestine, offrant un appui politique, financier et militaire à ceux qui résistent à l’occupation et à l’injustice.
Ce soutien ne relève pas d’un simple opportunisme politique. Il repose sur des principes clairs : la défense des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, le rejet de l’oppression et une solidarité sans faille envers ceux qui luttent pour leur liberté. En aidant les mouvements de résistance comme le Hamas ou le Jihad islamique, et l’axe de la résistance, l’Iran sous la direction de Sayed Ali Khameiny s’affirme comme une force qui refuse de courber l’échine face aux puissances coloniales et à leurs alliés.
J’accuse ceux qui diabolisent cette solidarité, tout en fermant les yeux sur les crimes commis par l’occupant. J’accuse les nations qui glorifient les alliances avec l’oppresseur, mais condamnent la résistance dès qu’elle s’élève contre l’injustice.
Malgré les sanctions, les pressions internationales et les menaces militaires, l’Iran reste ferme dans son engagement pour la Palestine. Ce soutien, loin des calculs égoïstes, incarne une résistance morale et politique face à l’arrogance des puissants.
Maintenant qu’un Cessez-le-Feu a été Signé
Maintenant qu’un cessez-le-feu a été signé, le monde va enfin découvrir l’ampleur des atrocités commises à Gaza. Avec l’entrée des journalistes et des organisations internationales, la réalité, dans toute son horreur, sera révélée : des crimes contre l’humanité, des destructions d’une ampleur inimaginable, et un génocide perpétré par Israël.
Les preuves seront irréfutables. Les assassinats ciblés, les massacres, la privation délibérée de nourriture, les attaques contre les hôpitaux et les écoles seront exposés. Le monde devra affronter la vérité, une vérité que beaucoup ont tenté d’ignorer pendant le conflit.
Ce moment confirmera ce que les Palestiniens et leurs alliés savaient depuis longtemps : ce n’était pas simplement une guerre, mais une tentative d’effacer un peuple tout entier. Le monde ne pourra plus détourner le regard. La justice devra triompher, et les responsables de ces crimes devront être traduits en justice.
Mais Ces Enfants Sont l’Avenir
Malgré la violence, malgré les ruines et les pertes, une génération se lève à Gaza. Une génération forgée dans la souffrance, animée par une quête de justice qui transcende le temps. Ces enfants, que le monde a tenté de briser, sont les gardiens de la mémoire collective, les protecteurs d’une cause que rien ni personne ne pourra effacer.
Cette génération, privée de son enfance, ne cherchera pas la vengeance mais la justice.
Elle rappellera au monde les crimes commis, les génocides perpétrés, et exigera des comptes. Israël, malgré son impunité actuelle, sera un jour tenu responsable de ses actions.
L’Histoire enseigne que les empires bâtis sur l’injustice finissent par s’effondrer, et ce conflit ne fera pas exception.
Ces enfants, que l’on croyait écrasés par la guerre, obtiendront leur victoire tôt ou tard. Leur force réside dans leur résilience, dans leur capacité à transformer la douleur en un cri universel pour la justice.
Conclusion
Oui, Gaza souffre aujourd’hui. Mais un jour, cette terre se relèvera. Et avec elle, ses enfants
porteront la flamme d’une victoire qui ne sera pas seulement la leur, mais celle de l’humanité tout entière.
GH
Source : Telegram (Nouvelles de Palestine)
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