La Guerre au Proche-Orient prend le chemin d’une guerre de « cent ans. » la France se lance enfin, aux côtés de l’Egypte et de la Jordanie, dans une voie diplomatique sans parti pris.
Enfin, le Président Français Emmanuel Macron prend la mesure de ce qui se passe dans ce nouvel épisode de la guerre au Proche-Orient et engage la voix de la France dans une voie politique et diplomatique. C’est ce que l’on attendait et c’est cette option de neutralité que la France a toujours exprimée. L’objectivité de la France dans cette guerre a été rompue depuis Nicolas Sarkozy et confirmée par François Hollande qui avait, lui aussi, pris parti notamment par la voix du pro-israélien Emmanuel Valls, alors premier ministre. Valls avait créé un climat dangereux dans le pays en instrumentalisant cette guerre et en étant partie prenante en faveur de Benjamin Netanyahu.
Nous étions nombreux à célébrer la victoire de Joe Biden à la dernière élection Présidentielle américaine. Pour ma part, ce n’est pas trop la victoire de Joe Biden que j’ai célébrée, mais plutôt la défaite de Donald Trump, l’homme qui a donné carte blanche à Netanyahu pour coloniser, annexer et massacrer des Palestiniens. La puissance du lobby sioniste en Amérique est connue et aucun Président n’y échappe. Ce lobby sioniste (grand mécène d’Israël) est tout autant un obstacle pour la paix que les extrémistes Palestiniens. A noter qu’en Amérique il est normal de parler du lobby sioniste, alors qu’en France cela est presque défendu.
Donald Trump est entièrement responsable de ce qui se passe actuellement au Proche-Orient. Il a laissé derrière lui des bombes à retardement qui vont exploser une à une. L’irresponsabilité de cet homme prouve à quel point la politique Américaine est aujourd’hui abîmée dans le Monde. L’Amérique qui se bat pour la liberté des peuples opprimés n’est plus qu’un mythe.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a jamais été pour une paix. Bien au contraire, il suffit de lire ses différentes interventions. Il ne va pas, une fois de plus, œuvrer pour une paix juste et durable. Il va demander du temps au Président Joe Biden pour détruire au maximum les « infrastructures » de défense palestiniennes et gagner ainsi quelques années de plus. Un sursis. Autrement dit, la guerre au Proche-Orient reprendra inlassablement, tôt ou tard. Mais il faut, cependant, se souvenir que la ville de Tel-Aviv a, pour la première fois, été touchée par des roquettes. Qu’en sera-t-il aux prochaines hostilités ?
Qu’est-ce que le citoyen lambda, à travers toute la Terre, va retenir de ces nouvelles confrontations d’une guerre au Proche-Orient interminable ? D’un côté, la lâcheté du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, acculé et dos au mur face à la justice israélienne et face aux Juifs extrémistes radicaux avec lesquels il s’est allié, qui lance ses troupes de Tsahal surarmées massacrer des civils dont beaucoup d’enfants. De l’autre, le courage et la dignité d’un peuple (le Peuple Palestinien) qui lutte depuis des décennies pour son identité, son histoire, ses terres, ses rêves et ses droits fondamentaux à disposer de lui-même, comme le lui reconnait la communauté internationale. Il est impensable d’imaginer que toutes ces victimes palestiniennes seraient tombées pour rien.
Honte aux pays arabes qui se sont engagés dans la voix du déshonneur et d’une réhabilitation d’un sionisme pur et dur, ennemi mortel et héréditaire des Palestiniens, en pactisant avec Netanyahu (les Accords d’Abraham). Demain l’histoire jugera. Ceux qui se sont engagés pour une paix juste et durable dans la région auront eu raison. Ceux qui se sont engagés dans la honte et l’infamie pour se maintenir au pouvoir s’effondreront. La folie n’a jamais été une guidée. La sagesse guide le sage vers un avenir meilleur.
Il n’y aura jamais de paix au Proche-Orient sans justice. L’unique voie de sortie de cette guerre est l’établissement d’un Etat Palestinien libre et souverain. C’est la seule garantie pour les deux Peuples de vivre côté à côte et en toute sécurité.
Soutien de l’Egypte à la reconstruction de la bande de GAZA détruite par l’armée israélienne
Le président égyptien Abdulfattah Sissi a déclaré que son pays est prête à octroyer 500 millions de dollars pour la reconstruction de la bande de Gaza après les dernières agressions israéliennes.
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