L’Equipe de France devenue une propriété privée

L’Equipe de France devenue une propriété privée

L’Equipe de France devenue une propriété privée dans laquelle les uns peuvent décider du sort des autres. A quoi sert, dans ce cas, un sélectionneur National ?

Comment peut-on se passer d’un Ballon d’Or ?

Je n’ai jamais vu cela ailleurs, dans aucun pays où le football est un sport roi. Il n’y a qu’en France, pays réputé être très tolérant, qu’on se prive d’un Ballon d’Or (Karim Benzema) dans une coupe du monde, une compétition reine et convoitée par tous les pays. C’est invraisemblable. Inexcusable.

Par jalousie, des joueurs de l’équipe de France, dont les noms sont désormais connus (Griezmann, Lloris…), se sont crus propriétaires de l’équipe au point d’obtenir du sélectionneur Didier Deschamps qu’il se débarrasse de Karim Benzema comme d’un malpropre pour satisfaire leur petit égo. Lamentable ! Grotesque, grave et irresponsable !

Le scénario était bien imaginé. Sous prétexte d’une petite gêne musculaire, ressentie par Benzema lors d’un entraînement, Deschamps aurait demandé au médecin attitré de l’Equipe de France, le docteur Franck Le Gall, de diagnostiquer une blessure plus grave pour justifier un départ hâtif de Karim Benzema. Autrement dit, de quitter le groupe sur le champ.

La sûreté n’est pas un gage de victoire

Deschamps était sûr de gagner la coupe et ainsi pouvoir surmonter ce complot par une réplique désormais célèbre : « Vous soyez, nous avons gagné sans lui ! » Lui, étant naturellement Karim Benzema. Sauf que là, il y avait Lionel Messi en face. La « Coupe » est pleine. Deschamps doit rendre des comptes.

Didier Deschamps n’a jamais porté dans son cœur les joueurs maghrébins. Je ne sais pas pourquoi. Du racisme ? On peut le supposer, mais je n’en suis pas sûr. Car il y a pire que le racisme : la jalousie. Zinedine Zidane avait marqué par son immense talent l’équipe championne du monde de 1998. Didier Deschamps était déjà là, dans l’ombre… Vous voyez ce que je veux dire…

Lors de la remise de son Ballon d’Or 2022, Karim Benzema n’a eu d’éloge ni pour Didier Deschamps, ni pour Noël Le Graët. Il les a ignorés, et je trouve cela plus que normal. Il ne leur doit rien, si ce n’est, comme chantait Charles Aznavour, d’avoir eu des « emmerdes. » Benzema a même été jusqu’à dédier son Ballon d’Or au peuple. Comprenez : à toutes celles et tous ceux qui l’ont soutenu dans ses moments difficiles : près de 6 ans à attendre le bon vouloir d’un seul homme.

Didier Deschamps, un multirécidiviste

Deschamps avait privé Benzema de l’EURO-2016 organisé en France (qu’il perdra en finale face au Portugal de Ronaldo). Première faute morale. Il le privera également d’un titre de champion du monde en Russie (2018). Seconde faute morale. Et finalement, rancunier, voire haineux, le sélectionneur national privera encore Karim Benzema de la coupe du monde Qatar-2022. Troisième faute morale. Cela fait beaucoup !

Peut-être a-t-on voulu priver Benzema d’être présent dans une coupe du monde organisée par un pays arabe et musulman. Karim aurait été à coup sûr adulé et porté à bras-le-corps par les Qataris qui sont de fervents arabes.

On pourrait, dans ce cas, ajouter la perfidie, la fourberie et la déloyauté à la cruauté du départ. Cela fait quand même beaucoup pour un homme à la tête d’une équipe réputée être Nationale.

Un entraîneur qui se laisser « entraîner » dans de minables combines par des joueurs jaloux pour écarter un « Ballon d’Or » n’est pas digne de rester à la tête d’une Equipe Nationale. Mais en France, tout est possible, y compris l’incroyable.

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