Champs-Elysées : les Gilets jaunes bravent Paris – INFOSPLUS

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Les Champs-Elysées accueillent, ce samedi 24 novembre, des milliers de Gilets jaunes venus exprimer leur colère et leur révolte face à un pouvoir jugé méprisant et autiste.

Champs-Elysées : la tension semble à son comble, en ce jour de rassemblement à Paris mais aussi dans les régions de France. Des milliers de Gilets jaunes affluent, banderoles explicites et l’air décidé, plus que jamais, à en découdre avec le pouvoir en place.

« On est là parce qu’on n’en peut plus (…) Macron nous méprise… » « Le territoire est en train de crever. Ils ne sont pas là pour nous asservir mais pour nous servir. Si cela ne va pas, qu’ils dégagent », lance un habitant de la Moselle (source RTL).

Les Champs-Elysées mais aussi la place de la Concorde

Les Gilets jaunes voulaient un rassemblement sur la place de la Concorde. Le ministre de l’Intérieur a catégoriquement refusé une manifestation à cet endroit : « Trop de risques évidents. La proximité de la Seine, les différents ambassades, l’Assemblée Nationale… » 

Le ministère de l’Intérieur a finalement proposé aux Gilets jaunes de manifester sur le Champs de Mars, jugé plus facile à contrôler par les forces de l’ordre et offrant plus de sécurité. « On veut nous parquer sur le champs de Mars » rétorquent les Gilets jaunes.

Ces derniers marchent sur les Champs-Elysées et ont averti qu’ils iraient là ou bon leur semble et que personne ne les arrêterait. « Monsieur Macron et son élite on n’en veut plus », lancent les gilets jaunes déterminés à aller jusqu’au bout : « Mai 68 cela a duré 6 mois, on continuera encore plus longtemps. » (RTL)

Sur les Champs Elysées, la tension ne cesse de monter.

Le risque majeur est l’infiltration de la manifestation par des éléments de l’extrême droite et des casseurs. Les destinations sont la Concorde et l’Elysée. Ces secteurs ont été bouclés et cela aboutit donc à de violents affrontements.

Qu’importe, les Gilets jaunes répètent sans cesse que les éléments perturbateurs ne sont pas de leur fait et qu’il appartient à l’Etat de les neutraliser ; eux sont des pacifistes.

Journée à très hauts risques

Le ministre de l’Intérieur répond en mettant en garde les Gilets jaunes et accuse l’ultra-droite de récupérer le mouvement. La plupart des blocages ne sont pas légalement déclarés. Ceci provoque des interventions des forces de l’ordre pour déloger les manifestants.

Cette journée est à très hauts risques. Les partis politiques tels le R.N qui ont appelé à manifester portent, selon le ministre de l’Intérieur, une lourde responsabilité dans l’expression de toutes ces violences. 

Ambiguïté des responsables politiques

Marine Le Pen, Présidente du Rassemblement National, dit en substance : « Ce n’est que par les urnes qu’on peut changer de pouvoir… » mais encourage et soutient la révolte des Gilets jaunes.

Cette position met en exergue l’ambiguïté des responsables politiques qui, en réalité, mettent de l’huile sur le feu tout en appelant à la responsabilité. Un opportunisme très dangereux en ces jours de doute dans la grande démocratie française. 

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