De confinement en confinement les Français sont de plus en plus stressés et nerveux

La question n’est plus le confinement mais celle de savoir quels en seront les périmètres, les portées et la durée

Quand on ne contrôle plus un virus, il ne reste plus qu’une arme efficace, c’est celle du confinement. Autrement dit, demander aux citoyens de ne plus circuler pour éviter d’être à son contact, et de soi-même le propager au cas où l’on en serait porteur.

La bataille livrée actuellement contre la #Covid19 ne se gagnera que si la vaccination parvient à son terme, c’est-à-dire lorsque les citoyens seront tous vaccinés. Nous sommes actuellement très éloignes d’un tel stade. D’ici là, les gestes barrières et les précautions préconisées sont les seules capables de ralentir la progression de l’épidémie.

On sait que le confinement, même si l’on prétend que c’est le remède du pauvre, coûte de plus en plus cher à la société sur le plan économique, social et psychologique. Cela fait plus d’un an que nous sommes plongés dans cette pandémie et le moins que l’on puisse affirmer est que les Français sont lassés, épuisés et psychologiquement déprimés.

Un confinement au niveau national serait a priori d’emblée écarté : pourquoi fermer des régions, des départements où la circulation du virus est moindre ? L’exécutif semblerait s’orienter vers un confinement local (territorialisé).

S’agira-t-il d’un confinement total ou partiellement limité aux week-ends ? En fait, les deux sont très pénalisants. Il n’y a d’ailleurs, depuis le début de cette épidémie, que de mauvaises solutions.

Avec un couvre-feu en vigueur à 18 heures, les Français n’ont de choix que de se rendre à leur travail et de rentrer, souvent précipitamment, à la maison. C’est le cas d’une grande majorité. Aussi, le week-end sont réservés aux courses mais également à un peu de détente consistant à sortir prendre l’air.

Avant d’en venir à une fermeture totale et nationale, dans le cas où les hôpitaux ne supporteraient plus la pression des hospitalisations pour cause de #Covid-19, l’exécutif va probablement tenter, dans les régions les plus touchées, un confinement qui partirait du vendredi soir au lundi matin. C’est ce qui apparaît le plus probable.

Le corps médical, qui se trouve en première ligne, tire la sonnette d’alarme depuis déjà des semaines. Le nombre de cas Covid19 augmente et celui des admissions en réanimation également. Il y a déjà des déprogrammations de rendez-vous (interventions médicales autres que Covid).

Le Président Macron qui a refusé un confinement total plusieurs fois — avec beaucoup de courage — va devoir cette fois-ci tenir compte d’une situation de plus en plus critique. Se retrouver dans une perspective où les chiffres s’emballeraient subitement, et où l’on ne pourrait donc plus gérer les arrivées dans les hôpitaux, serait catastrophique.

Le Président et le ministre de la santé n’ont pas le droit à l’erreur. Ils seraient face aux critiques des scientifiques qui les ont alertés très tôt.

Dunkerque, Strasbourg, Nice sont particulièrement touchés

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