Qatar – Le Premier ministre qatari et ministre des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdul Rahman Al Thani, a souligné samedi la nécessité d’arrêter la guerre génocidaire dans la bande de Gaza, sans conditions préalables.
Ibn Abdul Rahman a ajouté, lors d’une conférence de presse tenue en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité en Allemagne, que la situation humanitaire à Gaza est « extrêmement désastreuse », en particulier à Rafah, qui compte un grand nombre de Palestiniens déplacés.
Il a exprimé son « espoir qu’un accord sera conclu dans les prochains jours, si les deux parties (l’entité usurpatrice sioniste et le Hamas) parviennent à résoudre certains des points en suspens concernant l’aspect humanitaire à Gaza ».
Le ministre qatari des Affaires étrangères a expliqué : « Nous avons essayé de parvenir à un accord entre les deux parties, mais ces derniers jours n’ont pas progressé comme prévu ».
En réponse à une question sur les obstacles à la conclusion d’un accord, le ministre qatari a déclaré qu’il ne pouvait pas révéler grand-chose sur les détails des négociations.
Il a poursuivi en disant : « Le temps ne joue pas en notre faveur », soulignant que « la guerre dans la bande de Gaza doit être arrêtée immédiatement et sans conditions préalables ».
Le ministre qatari des Affaires étrangères a souligné que « l’arrêt de la guerre entraînerait le retour des prisonniers saints et saufs».
Il a souligné qu’« il n’y a aucun progrès dans les discussions sur une solution à deux États ».
Le ministre qatari des Affaires étrangères a poursuivi en déclarant : « Nous devons être réalistes quant à la négociation sur la question palestinienne, d’autant plus que les pourparlers sur trois décennies n’ont abouti à aucun progrès. »
En réponse à une question sur la position de la Chine sur le conflit palestino-sioniste, le ministre des Affaires étrangères du Qatar a déclaré que « nous respectons sa position de soutien à Gaza ».
Depuis le 7 octobre 2023, l’ennemi occupant nazi sioniste (Israël) mène une guerre dévastatrice et de génocide dans la bande de Gaza, faisant des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire, sans précédent, et d’une destruction massive des infrastructures.
