INFOSPLUS – Actulalité – Politique – Littérature – Sport – Algérie
INFOSPLUS – Actulalité – Politique – Littérature – Sport – Algérie

Le récit sioniste… dans la ligne de mire des études scientifiques et archéologiques

Le récit sioniste… dans la ligne de mire des études scientifiques et archéologiques
Le récit sioniste… dans la ligne de mire des études scientifiques et archéologiques

Centre d’information palestinien

Sioniste – Les sionistes de l’entité sont aveuglement convaincus que le peuple d’« Israël » a reçu la Torah à Sinaï, que ce peuple s’est ensuite installé sur «  la terre promise »et après la destruction du temple en 70 ap J-C, pour vivre une errance de près de deux mille ans. . A la fin du XIXe siècle, les conditions mûrirent pour son retour dans l’antique patrie qui est resté vierge et sans peuple, sauf de quelques arabes, dépourvus d’histoire, qui ont débarqué là par hasard.

Un récit sacralisé

Sioniste – En fait cette conception de l’histoire a été talentueusement formulée à la fin du XIXème siècle et le début du XXèmesiècle, et va continuer à être sacralisée. Ainsi dans les écoles sionistes l’« histoire du peuple juif » est séparée des départements d’histoire d’autres peuples et civilisations appelés « histoire générale ». Mais à partir des années 1980 arrive une génération de chercheurs scientifiques appartenant à des disciplines différentes, qui infirment l’essentiel du récit sioniste officiel ense basant sur des découvertes archéologiques et des études scientifiques.

Les nouvelles idées contredisant le récit imaginaire :

  • Récit historiquement fragilisé :

Les doutes des spécialistes de l’histoire imposée et sans cesse répétée par les sionistes concernent plusieurs éléments, dont les plus importants sont : le grand exode du XIIIème siècle av. JC, n’est ni confirmé ni soutenu par la « nouvelle archéologie » qui jette de grands doutes sur des éléments piliers du récit, tel que la personne même de moise, son origine ethnique, de même des éléments en relation avec David et Soliman et tant d’autres personnalités importantes de l’histoire juive « canonisée » par la lecture sioniste.

  • Le peuple juif a-t-il été chassé de Palestine ?

Il est pratiquement et communément établi que cette idée n’était qu’un grand mensonge, car des historiens sionistes reconnaissent eux même qu’il n’y a aucun document historiquequi confirme cetteprétention.En fait une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle.D’autre part l’histoire confirme que les romains n’ont jamais exilé de peuple sur tout le flanc oriental de la méditerranée, les juifs ont continué de vivre sur leurs terres même après la destruction du temple. D’ailleurs la plupart des dirigeants sionistes reconnaissent clairement ces réalités, tel que Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat sioniste, et David Ben Gourion, qui mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée. 

  • La religion juive est-elle non prosélyte ?

Ce qui veut dire que le peuple juif, pendant toutes les périodes de l’histoire est entièrement descendant des premiers juifs, et la filiation matrimoniale et biologique établit une continuité sans faille, des « fils d’Israël » et les juifs de tous les siècles suivants jusqu’à nos jours.

Cependant les faits mis à jour par les études scientifiques et surtout archéologiques ne procurent rien de sérieux à ce sujet. Historiquement parlant il n’y a guère de groupe humain qui est de pur-sang, sauf pour certaines tribus isolées de tout contact. De plus que des communautés juives n’avaient aucun rapport avec les anciens juifs. Au premier siècle de notre ère apparut, dans l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’Adiabène, qui ne sera pas le dernier royaume à se « judaïser » : d’autres en feront autant par la suite, dont le plus connu est celui de l’Etat Khazar qui est apparu au nord du Caucase, cet Etat est issu de conversion religieuse et non d’une affiliation parentale juive.

  • Les palestiniens, ont-ils vendu leurs terres ?

Les sionistes ne cessent de répéter qu’ils n’ont pas pris de terre par la conquête et la rapine à main armée, mais ce sont les arabes vivant sur la « terre promise », qui ont vendu la terre, un récit que tant de monde le répète, entre autres certains arabes, sans se soucier de s’assurer de ces évènements. Il est indispensable là, de revenir aux faits historiques :

Qu’en est-il réellement de cette confirmation sioniste ?

Pour comprendre cela, nous devons revenir aux conditions qui prévalaient en Palestine sous la domination ottomane. Les terres de Palestine sont constituées principalement de zones désertiques entourant un certain nombre de plaines agricoles exploitées par les Palestiniens. Ce qui entourait ces terres de plaine était une propriété communale représentant 70 % du total des terres. Elles étaient distribuées par circulation et par loterie entre les villageois. Et s’est poursuivi jusqu’à la publication du décret ottoman pour la loi foncière de 1858, puis ce qu’on a appelé le système « Tabu » de 1859, qui impose l’enregistrement des terres au nom de leur propriétaire, après qu’elles aient été concédées à des dirigeants et des personnes influentes qui les a transférés aux paysans et leur a remis des titres de propriété en échange d’impôts (ce qui est similaire à ce qui est exigé dans notre pays), ainsi a été mis fin à l’octroi de titres de propriété par les agriculteurs et ils ont été indemnisés par des représentants de l’État ( agents du trésor). Mais les paysans ne voulaient pas enregistrer leurs terres parce que cela les obligerait à envoyer leurs enfants à la conscription, étant donné que la possession de titres fonciers indique la capacité du village à fournir des ressources humaines en temps de guerre (les Ottomans avaient besoin de ressources humaines pour la guerre à ce temps). Mais ce refus rural n’a pas changé la force de la loi, de sorte que le modèle économique a progressivement changé d’un modèle rural de nature de suffisance à un modèle capitaliste, et la propriété a commencé à être concentrée entre les mains des riches et des notables, même de l’extérieur. La Palestine elle-même, c’est-à-dire le Liban et la Syrie (appartenant toujours à la région du Levant), ainsi que les capitalistes européens juifs. En 1881, les Palestiniens ont convaincu les Ottomans de prendre une décision interdisant l’arrivée des Juifs en Palestine et interdisant la vente de terres aux Juifs étrangers, et en 1892, la vente est devenue interdite à tous les Juifs, y compris aux « Arabes ». Dans ce contexte, des familles levantino-libanaises telles que « Sursuq » et « Al-Qabbani » ont pris le relais… notamment la famille Sarsaq, qui est orthodoxe, qui a vendu aux juifs infiltrés 400 mille dounams, y compris leur propriété du grand « MarjBani Amer », qui est situé entre la Galilée et Naplouse et est bordé par Haïfa, Jénine et Tibériade (40/19 km). De cette prairie, 25 villages contenant 15 000 personnes ont été déplacés. Ce que les Palestiniens ont vendu aux Juifs, en raison de leur pauvreté, ne représentait que 1,01 % des terres réservées aux Juifs. Nous mentionnons ici qu’en 1935, une fatwa a été émise désignant le courtier, l’intermédiaire et toute partie prenante dans le marché de processus qui vend ses terres aux Juifs pour être apostats de l’Islam.

De ce fait les petits agriculteurs ont perdu leurs terres à cause des dettes contractées auprès des prêteurs d’argent des villes riches, ils se sont donc transformés en ouvriers sur leurs terres, sachant que les Juifs ne leur permettaient pas de rester sur leurs terres qu’ils avaient perdues à cause de la dette. La perte de terres des propriétaires fonciers s’est accrue du fait que l’État considérait les terres communales (propriété collective) comme excédentaires par rapport aux besoins des villages, et leur accordait donc des terres « princières » et les proposait à la vente, qui étaient achetées par les riches habitants des différentes villes du Levant. Lorsque le pouvoir passa à la Grande-Bretagne après sa perte lors de la Première Guerre mondiale, le délégué britannique accorda aux Juifs 665 000 un dunum (un dunam équivaut 1 000 mètres carrés) est un cadeau gratuit pour les Juifs. En 1926, une loi fut promulguée par le délégué britannique autorisant l’expropriation des terres de leurs propriétaires par voie de négociation ou pour le bien public, ainsi que la saisie de toute forêt n’appartenant pas à des particuliers. Le montant total des terres expropriées par la Grande-Bretagne en 1946 s’élevait à un million et demi de dounams de terre. Le pourcentage de concessions obtenues par les entreprises sionistes a atteint 90 % du total des concessions accordées en Palestine.

  • La réalité de l’Holocauste

Les sionistes ont exagéré les pertes humaines juives pendant la deuxième guerre mondiale, alors que tous les peuples ont été exposés à des tragédies similaires pendant la Seconde Guerre mondiale et que l’affaire ne se limitait pas aux Juifs. Mais des chercheurs confirmés ont douté des histoires relatées et du nombre avancé des victimes.

En Europe, Garaudy a fourni des preuves tangibles de la manipulation des données et des documents par les sionistes et de la falsification des faits à travers un livre dont toutes les maisons d’édition deFrance ont refusé l’édition, alors Garaudy a été obligé de l’éditer avec ses propres moyens financiers et sous la formule«samiszdat» qui rappelle les éditions interdites sous l’autorité du bloc de l’est..

Malgré les preuves appuyées par des documents authentiques, Garaudy a été soumis à de longs procès et à plusieurs condamnations injustes en France, et ensuite contraint de quitter son pays, d’autant plus que l’administration au pouvoir en France avait établi une loi qui considérait comme coupable toute personne remettant en question l’Holocauste juif. Cette loi réprime tout acte considérée antisémite, mais en réalité cette loi visait toute personne qui critique L’entité sioniste et sa politique contre le peuple palestinien.

Cependant, ces voix poussant à l’adoption de faits et de recherches scientifiques n’ont pas trouvé d’écho dans le champ sioniste à l’intérieur et à l’extérieur de la Palestine et sont restées assiégées et limitées aux écrits universitaires et aux publications spécialisées peu répandues. Il est certain que la machine de propagande sioniste a réussi à étouffer les opinions qui contredisent le récit tout fait qu’il est interdit même de diffuser largement, et si on le mentionne, c’est alors pour le rabaisser et l’attaquer.

Le coup de grâce porté par le Déluge d’Al-Aqsa

Tous ces faits étaient bien connus par des académiques, des chercheurs de tous bord, mais ils n’ont pas formé une vraie opinion publique qui dépasse les cercles restreints d’élitesérudites.

Toutefois le récit sioniste demeuredominant dans les perceptions et les idées partagées, dans presque tout l’Occident et même parmi certains groupes qui n’appartiennent pas à l’espace géographique et culturel occidental.

Cependant de nombreuses vérités autres que celles que les gens ont reçues tout au long de leur vie, ont commencé à être révélées au monde, depuis le 07/10 et les crimes atroces commis à Gaza. Ces vérités consistent généralement dans les éléments suivants :

  • Effondrement du mythe d’une démocratie de droit sioniste :

La rhétorique souvent relatée d’une démocratie sioniste menacée dans un environnement de retard culturel et moral, ce qui la rend digne d’être soutenue pour qu’elle reste un phare de civilisation, tout comme les pays occupants, pendant la période d’expansion impériale, ont joué un rôle civilisateur parmi les sociétés arriérées et aliénées. Or toute cette image est totalement effacée par les coups de la résistance et la résilience et la grande patience du peuple palestinienqui demeure attaché à sa terre

  • Le peuple palestinien est bien enraciné dans sa terre :

Le récit sioniste tient à confirmer qu’il n’y avait aucune entité politique appelée Palestine ni aucun peuple appartenant à cette terre. Et c’est le mouvement sioniste qui est venu y reconstruire et redonner vie à la terre. A ces idées racistes s’ajoute la prétention que le processus de reconstruction s’est achevé sans pertes importantes autres que la confrontation avec des groupes tribaux dispersés qui ont rapidement accepté le statu quo et se sont plié devant l’influence de la civilisation véhiculée sous la bannière de l’Occident.

Seulement après les évènements précipités par le Déluge d’Al-Aqsa, surtout le génocide perpétré par l’occupation et la résilience de la résistance,des changements importants ont vu le jour et une compassion sans limite envers Gaza et son peuple.

Il faut noter que le changement de la position sur la Palestine a été parallèle vis avis du monde islamique et sur l’Islam en particulier.Ce changement concerne le contenu du Coran par rapport aux autres religions, surtout le judaïsme te le christianisme. Les jeunes du monde occidental ont découvert que l’islam n’avait rien à voir avec ce qu’ils ont appris auparavant, un Islam supposé être à l’opposé absolu du monothéisme « authentique » fondé sur les croyances judéo-chrétiennes. En plus ces jeunes ont été étonnés par la fermeté des gazaouis et leur résilience,comme en témoignent les plateformes de médias sociaux et les clips vidéo de nombreux influenceurs sur ces plateformes,au point qu’un nombre assez important a fini par adhérer à l’Islam

  • Une nouvelle génération libérée des idées reçues :

La jeune génération actuelle n’a pas reçu, dès le début, l’inoculation médiatique imposée par le récit sioniste et les moyens d’orientation mentale, et qui n’a pas été préoccupée par les thèses expansionnistes des XIXe et XXe siècles, mais a vécu des valeurs ​du progrès technique et n’a pas été tenté par les préoccupations de ses ancêtres bien policées et abêties par les médias et la culture de l’occupation coloniale et la saisie des richesses des plusfeaibles et les plus vulnérables. C’est la génération qu’on appelle aujourd’hui la « dernière génération » « génération Z » avec son abondance d’énergies cognitives, son ouverture aux préoccupations nouvelles et son implication dans l’enseignement de haut niveau dans les plus grandes universités, n’ont pas compris les justifications promues par la terrible machine médiatique sur le droit du plus fort et de l’occupant à défendre l’âme du plus faible, qui s’empare ensuite de ses terres. Il n’a pas accepté la criminalité sans précédent de travailler à l’extermination d’un peuple entier, qu’il n’a pas accepté même les punitions qu’il a reçues dans ses écoles et universités, c’est pourquoi sa réponse a été décisive en rejetant toute forme d’agression, surtout après avoir relu les événements dont la Palestine a été témoin il y a des décennies. Dans ce contexte, nous comprenons la réaction des universités occidentales et de leurs groupes de jeunesse face au crime sioniste et leur adhésion au boycott de l’entité nazie occupante, qui s’est avérée sans histoire et n’est qu’une création coloniale qui ne pourra pas continuer, malgré le soutien inconditionnel militairement et diplomatiquement des puissances occidentales.

Source PalInfo

INFOSPLUS

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *