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L’islam est le savoir et sait s’adapter à toute forme de société

L’islam est le savoir et sait s’adapter à toute forme de société
L’islam est le savoir et sait s’adapter à toute forme de société

(Correspondance de Napoléon 1er – Journal inédit de Sainte Hélène, de 1815 à 1818 (Gal Baron Gourgaud), Napoléon Bonaparte, éd. Comon et cie, 1847, t. 5, Affaires religieuses, p. 518) :

Regard de Napoléon sur les trois religions monothéistes 

Tout d’abord, il considère que les juifs ont eu le tort de vouloir garder le message de Moïse pour le confiner à leur « race d’élus de Dieu ». Ensuite, il admire Jésus, mais déplore que le christianisme ait été récupéré par « un groupe de politiciens de Rome » pour contrôler le peuple, et qu’il ait déformé l’unicité de Dieu : « Ils ont ensuite donné à Dieu des partenaires. Ils étaient maintenant trois en un ».

A la fin de son raisonnement, l’empereur en vient à l’islam, qu’il décrit comme tel 

« Puis enfin, à un certain moment de l’histoire, apparut un homme appelé Mahomet. Et cet homme a dit la même chose que Moïse, Jésus, et tous les autres prophètes :

il n’y a qu’Un Dieu. C’était le message de l’Islam. L’Islam est la vraie religion. Plus les gens liront et deviendront intelligents, plus ils se familiariseront avec la logique et le raisonnement. Ils abandonneront les idoles, ou les rituels qui supportent le polythéisme, et ils reconnaîtront qu’il n’y a qu’Un Dieu. Et par conséquent, j’espère que le moment ne tardera pas où l’Islam prédominera dans le monde. »

L’islam en France pendant les années 60 à 90 

Soyons clairs : avant toute chose et pour prévenir toute attaque qui serait malvenue, je tiens à préciser que je suis un musulman pratiquant, et que tout cela découle d’une démarche spirituelle. J’ai fait partie des générations qui ont connu les décennies où l’on priait dans des caves, des baraquements et autres bidonvilles.

C’était du temps où les générations, actuellement sur le devant de la scène, n’étaient pas encore nées. Il ne s’agit ni de donner des leçons, ni porter un quelconque jugement. Il est question d’évoquer des problèmes auxquels les Musulmans de France sont confrontés. Car les solutions apportées — qu’elles soient voulues et réfléchies ou subies et inconscientes — ne me paraissent pas être les bonnes.   

La domination incontestée de l’islam dans tous les domaines

Abordons cette religion sur un point de vue philosophique et sur un plan pragmatique. Nous savons que du VIIIe au XIIe siècle, les Musulmans ont dominé le monde dans tous les domaines : philosophie, astronomie, mathématiques, médecine, politique, géographie, art, etc. Dans toutes ces disciplines les connaissances ont progressé et porté les hommes vers les sciences et le savoir. La langue internationale, comme l’est actuellement l’anglais, était l’arabe ; une langue que parlaient tous les scientifiques.

Il n’y a là aucune nostalgie, une espèce de sentiment de se raccrocher à des périodes passées pour se consoler. Non, il n’y a rien de cela. Il s’agit de s’interroger. Pourquoi les Musulmans ont pu atteindre des sommets, et sont incapables, désormais, de se hisser de nouveau à un tel niveau ? Cette question est éminemment complexe et les réponses nombreuses.

L’âge d’or musulman et son irrémédiable déclin

C’est ce que l’on appellera l’âge d’or de l’islam. Malheureusement, les conservatismes, basés sur un strict rigorisme, les interprétations rigides et austères des textes religieux, l’abolition de tout courant de pensée et réflexion hors d’un champ dogmatique scrupuleusement surveillé et contrôlé, ont fini par mettre définitivement fin à ces fantastiques avancées fulgurantes. De l’âge d’or, le monde musulman s’est lui-même précipité dans l’enfer d’un nouveau moyen-âge. Les docteurs d’une foi orthodoxe et fermée ont interrompu et mis fin à une civilisation brillante qui sut s’appuyer sur d’autres civilisations existantes et les améliorer, au lieu de les rejeter. Partir d’un savoir et le transformer, l’amender pour le perfectionner, tel était le génie arabe, le génie musulman. Où est cet héritage? Où est cette volonté arabe d’être au-dessus?

Les civilisations qui étaient en retard sur la nette supériorité du monde musulman s’empareront des avancées scientifiques et des innovations de l’islam pour, à leur tour, se mettre en marche et aller de l’avant. A partir du XIIe siècle, la civilisation islamique s’est vue dépassée par le monde latin dans de très nombreuses disciplines. Les Croisades, la Reconquista espagnole, les avancées des Mongols, entre autres, vont marquer le début du recul de la civilisation musulmane. Le monde musulman va se réorganiser de l’intérieur autour d’un islam intransigeant et sévère. Cependant, les menaces viendront de l’extérieur, notamment des Occidentaux qui vont exceller dans tous les domaines.

Une religion qui sait s’adapter 

Un des problèmes essentiels aujourd’hui, notamment en France, est de voir les Musulmans commettre les mêmes erreurs, c’est-à-dire s’isoler et se replier sur eux-mêmes. Or, l’islam c’est justement le progrès, les sciences et l’ouverture sur le monde. La tolérance est une des portes essentielles de l’islam qui mène à la compréhension de l’autre et donc conduit à une reconnaissance mutuelle.

L’islam n’est pas une tenue vestimentaire spécifique ou un emblème, il est bien plus un comportement exemplaire en société, un savoir-vivre, un épanouissement personnel, une sagesse, une noblesse, un raffinement, une incarnation de la fraternité et de la solidarité entre les humains ; le musulman n’est pas un soldat de Dieu, il est son ambassadeur. Aux quatre coins de la Terre, les pratiques locales se sont imposées et l’islam, au-delà de ses cinq piliers et du Coran, s’est toujours adapté aux us et coutumes.

L’islam est synonyme de progrès 

Si l’Occident a su profiter et tirer avantage des poussées scientifiques et des progrès apportés dans tous les domaines par la civilisation islamique pour aller vers une Renaissance, pourquoi les Musulmans ne seraient-ils pas capables d’en faire autant ? En effet, se focaliser sur le halal, le voile, la taille de la barbe, les ingrédients alimentaires utilisés — même si cela est important — et autres sujets insignifiants est une mauvaise voie. Il y aurait tant à faire au niveau de l’élévation de l’éducation, de l’instruction et du savoir. La femme doit être totalement impliquée. Son rôle est essentiel, primordial. Le port du voile doit être une démarche spirituelle de sa part et non une contrainte imposée par qui que ce soit.  

Les problèmes sociaux ont été ignorés, les discriminations n’ont jamais été traitées par les pouvoirs publics français. Il existe bien des lois contre les ségrégations, le racisme, mais de manière pédagogique rien n’a jamais été réellement entrepris. Il y a encore et toujours un profond sentiment d’exclusion vécu par une majorité de citoyens français de confession musulmane. Beaucoup d’entre eux affirment en effet qu’ils ne sont pas admis dans la société et ne le seront jamais. Ces phrases que l’on entend souvent en disent long : « Ils ne nous aiment pas. A quoi bon faire des efforts ? Nous serons toujours rejetés tels des parias. »

Face à ces injustices, ces inégalités des chances, ces misères sociales, ces hostilités, les Musulmans de France ont, hélas, trop souvent réagi de manière négative : repli identitaire, communautaire, retour vers des préceptes religieux rigoureux et mal interprétés, des colères, de la rancœur, et des frustrations ne répondant pas aux réelles questions posées. La société prétend prendre en compte toutes ces injustices. Mais en réalité, elle les instrumentalise et s’en sert, par des moyens détournés, à des fins de toujours maintenir les Musulmans dans une situation de revendications sans fin, d’aspiration à être enfin un citoyen à part entière, et donc à un sentiment de ne jamais appartenir à la communauté nationale. D’un côté on revendique, de l’autre on enregistre les doléances, et puis rien n’évolue, rien n’avance.

C’est de tout cela qu’il faut sortir. Et l’islam est une chance. La foi n’interdit pas l’accès au savoir, à la culture, à tout ce qui se passe ailleurs. La foi exige une honnêteté avec soi-même et une clarté avec son environnement social. Elle n’exclut en rien qu’il faille toujours chercher pour trouver et comprendre ; se remettre sans cesse en question pour demeurer en mouvement dans un Monde ouvert mais incertain. La foi ne peut être un aboutissement que si elle apaise et non attise la haine ; que si elle pardonne et non renferme dans la rancune.

Ne soyons pas stupides. La France est une grande Nation et c’est pour nous une chance d’y être nés ou venus y travailler. Elle est le symbole de la sécurité, de la prospérité, du savoir et de la connaissance. Le principe de laïcité permet le vivre ensemble dans le respect des Institutions et des lois républicaines.

Des avancées considérables ont été accomplies par les Occidentaux ces derniers siècles. L’Occident fait ce qu’il y a de mieux en matière technologique, sociologique, économique, sociale et politique. Qu’attendent les Musulmans de France pour prendre ce train de l’avenir ? Imposez-vous par vos qualités et vous verrez que les barrières ethniques ou religieuses tomberont d’elles-mêmes. Et s’ils vous interdisent toute route, frayez-vous votre propre chemin, votre propre destin.

Les sciences modernes, c’est nous !

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