Le chef du mouvement Hamas à l’étranger, Khaled Mechaal, a exprimé le rejet de son mouvement et du peuple palestinien du terme de solution à deux États. Soulignant que notre peuple palestinien exige la libération, l’élimination de l’occupation, l’indépendance et la création d’un État palestinien.
Mechaal a déclaré lors du podcast Ammar : « L’Occident dit que la bataille du 7 octobre a ouvert un horizon pour la question de la vision politique, à partir de là, ils reviennent à leur ancien produit, qui est la solution à deux États », expliquant que le Hamas » n’accepte pas le terme de solution à deux États, qui est rejeté, car il signifie que nous avons un État promis au moment requis. Reconnaître la légitimité de l’autre État, qui est l’entité sioniste, et cela est catégoriquement rejeté. »
Il a déclaré que la position du Hamas et celle du peuple palestinien dans sa grande majorité, surtout après le 7 octobre, ont renouvelé le rêve et l’espoir pour la Palestine de la mer au fleuve et du nord au sud, et il s’est demandé pourquoi les Palestiniens ont dû accepter un cinquième de la Palestine et pour que cela devienne la solution finale !?, indiquant que les frontières de 1967 représentent 21 % pratiquement un cinquième de la Palestine, donc cela ne peut pas être accepté.
Mechaal a souligné que notre projet palestinien, qui a un consensus national quasi-palestinien, même ceux qui ont une opinion sont obligés de l’exprimer en raison des exigences politiques, mais le consensus palestinien ou quasi-palestinien est que notre droit en Palestine ne peut pas être défait, de la mer au fleuve et de Ras al-Naqoura à Oum al-Rashrash ou au golfe d’Aqaba. C’est notre droit palestinien. Notre présence sur cette terre est enracinée et l’entité sioniste a été créée soudainement depuis 1948.
Meshaal a expliqué que dès le début, le Hamas et les forces palestiniennes, comme nous l’avons clairement indiqué dans notre document politique de 2017, afin de constituer la base d’une réunion conjointe et d’un programme national commun avec les forces palestiniennes et la position arabe, nous acceptons un État sur les frontières de 1967 avec Jérusalem comme capitale, avec une indépendance totale et avec le droit au retour, sans reconnaître la légitimité de l’entité usurpatrice sioniste.
Enfin, Mechaal a souligné que cette position vient faciliter le consensus palestinien et arabe à ce stade. Mais sans renoncer à aucune partie de notre droit ou de notre terre et sans reconnaître l’entité usurpatrice.
INFOSPLUS