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Démocratie française : les dysfonctionnements de la Ve République

Démocratie française : les dysfonctionnements de la Ve République

La démocratie française malade des médias et de la corruption

Démocratie : sous la Constitution de la Ve République, il faut absolument une majorité parlementaire au Président de la République, nouvellement élu au suffrage direct, pour diriger démocratiquement le pays dans les meilleures conditions.

S’il n’y a pas de majorité absolue au parlement, le pays est alors entrainé dans des décisions qui ne sont plus totalement démocratiques, et cela a pour conséquences de créer des désordres permanents et des dysfonctionnements dans la société.

* L’article 49 alinéa 3 de la Constitution a pour rôle de « débloquer » une situation politique « critique », mais n’a aucune vocation à être un instrument de gouvernance permanente. C’est antidémocratique. Même s’il ne s’agit pour la plupart que des mesures ayant trait à des projets de loi de finances.

Autrement dit, après les dernières élections législatives de 2022, Emmanuel Macron aurait dû dissoudre l’Assemblée par manque de majorité. S’il ne l’a pas fait, c’est parce qu’il savait pertinemment qu’il perdrait encore ces élections. Un manque évident de courage et de conviction politiques. La démocratie doit également être conduite par des responsables politiques de conviction ; c’est ce qui renforce tout régime démocratique. Charles De Gaulles, par exemple, exerçait la démocratie de manière objective et forte : quand il était désavoué, il partait.

Signe évident, également, qu’Emmanuel Macron a été élu par les Français par défaut, face à Marine Le Pen qui joue, elle, le rôle d’un « épouvantail du Diable » pour maintenir une droite, tout autant réactionnaire que le RN, au pouvoir. Les Français n’ont aujourd’hui dans leur système politique, basé sur des partis politiques hégémoniques, que deux choix possibles : soit une extrême-droite montée en épingle par les médias complices, soit une extrême-droite baptisée (rendue acceptable) par les partis politiques au pouvoir.

Nous sommes nombreux à constater que les médias jouent le rôle d’un arbitre puissant et corrompu. L’abstention est aussi une des grandes gagnantes. En effet, les citoyens perdent foi en leur démocratie et surtout en leurs représentants.

Il n’y a plus de droite républicaine classique et traditionnelle. Que ce soit le RN ou Reconquête, ces partis contribuent à radicaliser une frange de la société française. Diviser les Français et les monter les uns contre les autres, discipline préférée par les sionistes Jean Bardella, Éric Zemmour et Marion Le Pen, est la stratégie actuelle. C’est un des effets néfastes d’un manque de majorité à l’Assemblée puisque cela oblige à des alliances, y compris parfois avec le Diable.

Tout cela démontre les insuffisances de notre prétendue démocratie. Un président légitime obtient toujours, dans un système politique sain, une majorité à l’Assemblée, parce que les Français sont des citoyens dotés d’une logique politique. Mais quand la situation devient malsaine, les cartes brouillées et des partis politiques effondrés, ce que l’arrivée surprise du président Macron a provoqué, il n’y a plus d’équilibre et un basculement dans l’inconnu s’opère.

Le problème essentiel et crucial, dans notre régime politique dit démocratique, réside dans le fait qu’il existe des éléments, des appareils perturbateurs et très influents qui sont les lobbies et les médias. N’avions-nous pas eu, en 2022, par la voie des sondages manipulateurs une finale présidentielle annoncée avant l’heure et qui fut bien celle d’un second round opposant Emmanuel Macon à Marine Le Pen ?

Il serait temps de mettre nos deux pieds dans la fourmilière et de nous interroger sur comment réformer notre système politique pour le rendre plus performant, et moins à la merci des vautours de la politique assoiffés plus de pouvoir que de justice.

* La responsabilité du Gouvernement peut être engagée sur le vote d’un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale et sur un seul autre projet (ou proposition) de loi au cours d’une même session.

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