Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), lors de sa visite en Israël
Bardella : « C’est important pour nous d’être là car vous avez le même ennemi que nous. » Quel ennemi ? Il sous-entend l’islam et le terrorisme. Il est vrai que la majorité des dirigeants du RN compare les banlieues françaises à ce qui se passe à GAZA ; ils cautionnent donc le génocide qui se commet actuellement en Palestine occupée.
Bardella et Marion Maréchal Le Pen sont en visite en Israël, pour deux jours, pour apporter leur soutien aux dirigeants israéliens dans leurs massacres et crimes de guerre commis en Palestine occupée.
Le président du RN, Bardella, doit notamment assister à une conférence sur l’antisémitisme. Permettez-moi d’en rire allègrement.
C’est la première fois qu’un leader d’un parti d’extrême-droite française est reçu en Israël depuis la création de cet Etat juif et sioniste.
Le président du RN doit visiter des kibboutz attaqués le 7 octobre 2023, avant de participer à une conférence sur l’antisémitisme à l’invitation du gouvernement israélien.
Bardella vient avec une idée en tête : convaincre les Français d’Israël que son parti a définitivement rompu avec les accusations d’antisémitisme originelles au parti co-fondé par Jean-Marie Le Pen (ancien tortionnaire en Algérie).
Bardella est accompagné notamment de Meyer Habib (homme politique franco-israélien proche de Netanyahou) et de Marion Maréchal Le Pen, dont le père est Roger AUQUE qui était un agent du MOSSAD.
Israël, Etat juif et sioniste, né en vertu des miracles de l’ONU en 1948, après l’extermination des Juifs par des « Aryens » d’Europe, accueille donc des militants de l’extrême-droite française. Une manière de salir gravement et de porter préjudice à la mémoire de millions de Juifs victimes de la Shoah.
