Chômage des jeunes : on ne peut pas dire que le Président Emmanuel MACRON n’ait pas de suite dans les idées.
Rappelez-vous, le Président Emmanuel MACRON, en s’adressant à un horticulteur — au sujet du chômage des jeunes de manière générale — avait dit : « Je traverse la rue, je vous en trouve un (un travail). » Sous-entendu : « Mon ami, il faudrait aussi vous bouger !«
En déplacement aux Antilles, le Président de la République a, une nouvelle fois, été interpelé sur le chômage des jeunes par un individu qui a évoqué les problèmes économiques aux Antilles.
« Dans plein de secteurs, les patrons me disent qu’ils n’arrivent pas à embaucher. Il y a parfois des problèmes de formation, mais il y a aussi des secteurs qui proposent du travail sans formation », a répondu Emmanuel Macron.
« Il faut accepter d’y aller. Chaque jeune doit prendre ses responsabilités. Quand il y a des offres d’emploi qui existent, il faut les accepter pour se mettre le pied à l’étrier. On a tous une part de responsabilité », a dit le chef de L’État.
Il est vrai que les jeunes rencontrent des difficultés à prendre un départ.
Nous sommes tous passés par là. Il est difficile d’acquérir une expérience si on n’a pas un premier travail. C’est un cercle vicieux : on vous demande d’avoir de l’expérience, mais sans poste vous ne pouvez acquérir cette expérience. Jusqu’au jour où vous tombez sur la bonne entreprise et surtout sur l’employeur compréhensif. Quand on cherche, on trouve…
Les cycles courts, du type BTS (Brevet Technicien Supérieur), les bacs pros, sont très appréciés. D’une manière générale, les diplômes techniques, axés sur une formation « de terrain » c’est-à-dire proches et au contact des entreprises auront plus de chance d’accrocher un emploi rapidement.
En France on aime l’enseignement général et on délaisse la formation technique et spécialisée.
C’est une réalité : les entreprises n’ont pas le temps de former les jeunes embauchés. Elles préfèrent des jeunes qui soient formés sur un plan théorique, cela va de soi, mais également et surtout sur un plus pratique.
En France, on privilégie trop l’enseignement général et on délaisse les formations spécifiques, en fonction de filières précises qui recrutent. On ne tient pas compte de la mutation (voire changement) des métiers et donc des besoins par secteur d’activité.
Un salarié sera obligé de changer de métier plusieurs fois dans sa carrière et devra suivre des formations de manière quasi permanentes. De plus, imaginer vivre une carrière dans une seule et unique entreprise, cela relève désormais de l’impossible.
C’est peut-être le message qu’a souhaité lancer le Chef de l’Etat français. Le monde change, il faut s’adapter. Le chômage des jeunes n’est pas une fatalité.
INFOSPLUS