Gaza, ville martyre sous les bombes du régime sioniste
GAZA, ville martyre. Le déplacement du président Emmanuel Macron au Proche-Orient — du 24 octobre 2023 — tourne au fiasco diplomatique. La France perd toute crédibilité et s’engage dans une diplomatie sans queue ni tête. Le président français a jeté de l’huile sur le feu, plus qu’il n’a fait avancer des solutions de paix, et démontré que la diplomatie française n’était en rien neutre, mais visiblement toute acquise à la cause d’Israël. Mieux eut valu s’abstenir plutôt que d’envenimer la situation.
Hormis le fait de tout mettre sur le dos du Hamas — considéré dans le monde arabo-musulman comme un mouvement de résistance — et, subrepticement, sur le compte des Arabes et des Musulmans, le président n’a en rien tenu une ligne de conduite cohérente, réaliste et d’urgence au vu des événements dramatiques actuels. Il n’y a eu aucune proposition, aucune solution de paix sérieuse. Emmanuel Macron a été jusqu’à déclarer la guerre au Hamas aux côtés d’Israël.
Le Président français n’a eu de cesse de dire à Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahou ce qu’ils voulaient chacun entendre, insistant plus sur le fait qu’Israël a le droit de se défendre, y compris le droit, de facto, de massacrer des populations civiles dans la bande de GAZA, ville martyre. C’est le message que nous avons tous compris.
En effet, le président Macron a été reçu par Benjamin Netanyahou, empêtré jusqu’au cou dans de graves affaires de corruption. Il est également suspecté de crimes de guerre commis à GAZA, ville martyre, et aussi pour des crimes contre l’Humanité.
En effet, le blocus de GAZA, décrété depuis 2007, a eu de terribles conséquences humaines sur les civils ; le dernier « Etat de siège » décrété sur GAZA, après l’attaque du 7 octobre, et mis en place dans le but de mener des punitions collectives en bombardant lâchement des femmes, des enfants et des bébés par pure vengeance collective, constitue, en bien des points, un crime contre l’humanité.
Puis, Emmanuel Macron a été reçu par Mahmoud Abbas totalement discrédité et ne représentant plus que lui-même. Sa politique de dialogue — qui pouvait être considérée comme la bonne voie — n’a abouti, du côté des Palestiniens, qu’à une accélération des colonisations en territoires occupés, une répression féroce contre la population musulmane et chrétienne, et à la violation de lieux de culte extrêmement sensibles tels que celui de la sainte mosquée sacrée d’Al-Aqsa.
La politique de Netanyahou a consisté à humilier Mahmoud Abbas dans le but de faire monter la colère au sein du Hamas, pour ensuite le traiter de terroriste lorsque celui-ci réagissait aux agissements criminels du régime sioniste. Une ruse, une technique sioniste bien connue.
Aucune solution de paix, rien que des déclarations de guerre à l’emporte-pièce
Quid de la solution à deux Etats. Quid de l’arrêt immédiat de la colonisation. Quid d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat pour épargner des vies innocentes dans la bande de Gaza, ville martyre. Quid d’une condamnation des lieux de culte musulmans et une « loi martiale » à l’encontre du peuple palestinien. Si l’on comprend bien, les Palestiniens côté Hamas sont de mauvaises personnes, mais également les Palestiniens côté Mahmoud Abbas. Tout le monde est méchant, sauf Netanyahou avec son armée « la plus morale du monde » qui massacre femmes, enfants, bébés, vieillards, bombarde des hôpitaux, des écoles, des mosquées, des églises et des camps de réfugiés… Excusez du peu.
Le président Macron a, dans un élan humaniste, affirmé l’envoi du porte-hélicoptères amphibie français « Tonnerre » en appui aux hôpitaux débordés de GAZA. Mais quelques heures après, probablement sur injonction des dirigeants israéliens — preuve que le président Macron n’a pas du tout les mains libres et est au service du régime israélien — il a finalement annoncé qu’il allait avant toute décision ouvrir des discussions avec les parties concernées. Autrement dit, même pour secourir des civils, le pouvoir français doit passer par les autorités israéliennes.
Finalement, la question est la suivante : qu’est-ce que Emmanuel est allé faire au juste au Proche-Orient ?
Enfin, Emmanuel Macron a dit qu’il fallait former une coalition pour combattre le Hamas comme cela avait été fait pour lutter contre DAESH ? Imaginez le décalage avec la réalité et les oppositions sur cette guerre à travers le monde !
