La Justice française ébranlée pas les puissants partis politiques – INFOSPLUS

La Justice française ébranlée pas les puissants partis politiques
La Justice française ébranlée pas les puissants partis politiques

Toute démocratie, digne de ce nom, ne peut s’approprier la Justice pour en faire un instrument au service des politiques  

La Justice est un des piliers fondamentaux de toute société qui se veut être civilisée et aspirant à un continuel progrès dans tous les domaines. Elle doit être indépendante de tout pouvoir politique et être impartiale dans ses verdicts. Plus facile à dire qu’à faire.

S’il existe dans la Constitution française une séparation des pouvoirs, il n’en demeure pas moins vrai qu’il persiste de sérieuses failles ; qu’elles aient été sciemment introduites ou non. On sait que tout pouvoir, quel qu’il soit, aime disposer de tous les leviers de la société pour agir selon ses orientations, ses idées et son gré.

Ces failles existent bel et bien. En effet, lorsque des Magistrats et des Procureurs de la Républiques sont désignés par décret du Président de la République, et des Procureurs généraux en conseil des ministres (gouvernement), nous sommes légitimement autorisés à nous questionner sur l’indépendance de la Justice.

Une nouvelle génération de Juges qui n’a pas peur

Cependant, de nouvelles générations de Juges, celles-là mêmes que l’ancien Président Nicolas Sarkozy a, à ses dépens, défiées voire même menacées et combattues, ont depuis émergé et elles n’entendent pas qu’on leur dicte ce qu’elles auraient à faire.

Dans une société française éclatée, fracturée, compartimentée, de nombreux politiques se comportent en voyous, en parrains, en véritables chefs de clans et se croient, parce qu’ils ont été élus, au-dessus des lois. L’épisode (toujours en veille) des Gilets jaunes nous l’a rappelé de manière très brutale mais aussi très claire.

La Justice ne peut et ne doit pas tolérer des passe-droits. De nouvelles et jeunes consciences s’éveillent donc et appliquent la Justice sans tenir compte des pressions exercées par les médias, par les partis politiques et par l’opinion publique.

Il n’y a pas pire sentiment dans une démocratie que celui de penser qu’il existerait deux Justices : celle des Puissants et celle des Misérables. Ce sont ces sentiments qui conduisent lentement mais sûrement à la Révolte. Le danger de ne plus croire en la Justice de son pays serait une réelle menace pour la cohésion et l’unité nationales.

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