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Le Super Tuesday aux États-Unis ne réserve plus aucun suspense

Le Super Tuesday aux États-Unis ne réserve plus aucun suspense

Aux États-Unis, le point culminant de la première partie de la course présidentielle approche, avec 15 États ayant voté lors des primaires et des caucus le mardi 5 mars. 

États-Unis – L’Alabama, l’Alaska, l’Arkansas, la Californie, le Colorado, le Maine, le Massachusetts, le Minnesota, la Caroline du Nord, l’Oklahoma, le Tennessee, le Texas, l’Utah et la Virginie ont voté pour l’ancien président Donald. Trump, qui se dirige avec confiance vers sa réélection. Sa marge dans la plupart des États était de 40-70%, dans certains un peu moins, soit 20-30%, ce qui non seulement discrédite les déclarations des opposants au président selon lesquelles Donald Trump s’est retrouvé par hasard à la Maison Blanche, mais révèle également une vérité paradoxale: au moins la moitié des citoyens veut à nouveau le voir comme leur président. Seul le Vermont a voté pour sa rivale du Parti républicain, Nikki Haley. 

Du côté du Parti démocrate, Joe Biden a gagné dans tous les États, sauf le territoire américain de Samoa, où 51 personnes ont voté lors du caucus pour l’homme d’affaires Jason Palmer. Biden et Palmer ont partagé les délégués à égalité, 3 et 3. 

Le Super Tuesday est le premier jour de vote général dans les États les plus peuplés, résultant en un tiers des délégués (cette année 36%) répartis entre les candidats, rendant les nominations des partis facilement prévisibles. Cette année, le vote aura lieu sur trois mardis consécutifs, c’est la période la plus « chaude » des primaires en Amérique, après laquelle, jusqu’aux conventions nationales, les favoris des partis continueront de recueillir les voix nécessaires pour la nomination dans les États restants au même rythme, soit un État par semaine, parfois moins fréquemment. 

Suite au décompte des voix du Super Tuesday, Nikki Haley a annoncé son retrait de la course présidentielle de 2024. L’ancienne gouverneure de Caroline du Sud a néanmoins réussi à faire une dernière impression, en remportant les primaires au Vermont avec 50% des voix (9 délégués) et dans le district de Columbia, où le 3 mars, 63% des électeurs ont voté pour elle (19 délégués). La veille, le Michigan (caucus), l’Idaho et le Missouri avaient voté, et partout Donald Trump a remporté une large victoire. 

Si lors des primaires au Michigan, Trump a gagné 12 délégués, alors lors du caucus de samedi il a réussi à y obtenir 39 personnes, 32 en Idaho et 51 dans le Missouri. 

Le mardi suivant, où six autres États exprimeront leurs préférences, consolidera probablement Donald Trump en tant que favori du Parti républicain, et il ne lui restera plus qu’à attendre la nomination officielle, qui sera annoncée cette année du 15 au 18 juillet à la Convention nationale républicaine. 

Le 5 novembre, les Américains iront voter pour le président, choisissant les grands électeurs, dont les voix, après décompte par le Congrès, certifieront les préférences des citoyens. Il est maintenant presque certain qu’ils devront faire le même choix qu’en 2020, entre Joe Biden et Donald Trump, mais depuis 2020, le monde a changé de manière méconnaissable. Les anciens nouveaux prétendants à la présidence et leurs équipes pourront-ils répondre aux nouvelles exigences des citoyens américains? Le temps le dira.

Alexandre Lemoine

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