Une société sans police, c’est une chimère et une utopie

Une société sans police, c'est une chimère et une utopie
une société sans police, c’est une chimère et une utopie

La Police dans une société est une nécessité absolue, mais elle se doit d’être exemplaire dans l’exercice des missions qui lui sont confiées et être intransigeante avec les agents qui dérogeraient aux règles

Société, police et liberté

Une société, dite évoluée et civilisée, offre à ses citoyens une liberté de mouvement, de penser, d’expression et de conscience. Pour cela, elle a besoin d’imposer des règles et des lois — coercitives s’il le faut — pour garantir à toutes et à tous un équilibre entre liberté individuelle et liberté en collectivité. Il lui faut intervenir lorsqu’il y a manifestement besoin de maintenir l’ordre et de faire respecter toute décision de justice. Force est à la loi ; et la force est exercée, dans toute société civile, par la police. Notamment en milieu urbain, là où une concentration d’individus, pour des raisons sociologiques, économiques et d’urbanisme, conduit à de possibles comportements répréhensibles et condamnables par la loi.

La nature humaine étant, par définition, diverse et variée, l’on sait d’avance qu’il y aura fatalement des individus qui contreviendront à la loi et auront des agissements criminels et dangereux pour une vie en société apaisée. Bien sûr, d‘aucuns affirmeront que la police est le bras armé de l’État, et c’est par elle que tout pouvoir politique tient le peuple d’une main de fer. Cela est discutable et c’est un sujet philosophique sur lequel je ne m’étendrai pas. La police est une nécessité absolue et son rôle est de protéger les citoyens et leurs biens. Grâce à elle nous devons pouvoir nous sentir en sécurité et en toute confiance. Ce n’est pas être utopique, mais réaliste.

La police compte trop de brebis galeuses 

Ce que l’on est en droit d’attendre de la police, c’est d’abord l’exemplarité, l’impartialité. Ensuite, la neutralité et l’intégrité. Pourtant, nous savons qu’il y a des bavures policières. Les témoignages sur ce fléau national ne manquent pas. Et malheureusement, ces bavures policières surviennent régulièrement et ce sont souvent de jeunes gens qui en sont victimes.

Au sein de la police, règnent des brebis galeuses. Ces moutons noirs adoptent une attitude raciste à l’égard des citoyens n’ayant pas la couleur de peau locale. Cette minorité — importante, il faut le souligner — déshonore l’ensemble d’une police qui fait de son mieux avec des moyens humains et matériels de plus en plus réduits. Il n’est pas question de jeter l’opprobre sur la police entière. Ce serait manquer de respect à toutes ces policières et tous ces policiers qui exercent avec professionnalisme et courage leur métier et mettent souvent leur vie en danger pour nous protéger. Il faut leur rendre hommage.

Cependant, il faut dénoncer le fait que la police ne fait pas suffisamment le ménage en son sein pour se débarrasser des fauteurs de troubles dont elle finit par pâtir. Nous sommes nombreux à avoir dénoncé des faits de brutalité, d’insultes racistes, de manque de respect et de tutoiements inadmissibles. Car le respect doit être réciproque : un policier respectueux est naturellement respecté.

La police est aujourd’hui victime d’un jugement très négatif de la part des citoyens et cela est dû à des manquements graves sur un plan déontologique. Tant que la police comptera, dans ses rangs, de nombreux policiers ayant des idées fixes racistes, cela ira de mal en pis.

La police ne doit pas interpeller sur des critères, que Monsieur Jacques Chirac avait bien résumés en ces termes : « délit de sale gueule » (au faciès). Toute société a besoin d’une police forte et cela est incontestable. Mais cette police doit être irréprochable et au service des citoyens. Elle doit donc impérativement combattre et bannir les « cow-boys » et les « racistes ».  

Touhami – INFOSPLUS

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