La diplomatie française trahie par des opportunistes sans grade
La diplomatie française a toujours eu pour préoccupation, concernant la sempiternelle guerre au Proche-Orient, d’adopter une attitude responsable, mesurée, adaptée à la situation, et qui, surtout, soit imprégnée d’une neutralité qui ne prête aucune équivoque, aucun parti pris ou copinage.
Cette doctrine de la diplomatie française valait pour principe, jusqu’à l’arrivée du président Nicolas Sarkozy qui, devant un parterre de représentants du lobby sioniste en France et du CRIF, nous a joyeusement annoncé que l’Etat d’Israël était un miracle (dîner annuel du CRIF, à Paris le 8 février 2012). De nombreux citoyens français, dont j’ai fait partie, ont proposé à ce Président d’aller expliquer cela aux Palestiniens. Il n’en a pas eu le courage. Brave chez-lui, pleutre à l’étranger. Une devise particulière. Avec un tel président, la neutralité de la France a volé en éclats, ne laissant que poussière et mirage.
François Hollande a eu aussi à cœur de nous bassiner avec le slogan de fabrication made in sioniste : Israël a le droit de se défendre. Quant au président actuel, Emmanuel Macron, sa position est irresponsable, infondée et totalement en dehors des conditions actuelles sur le terrain. En effet, celui-ci, par de brefs tweets, a déclaré : « Je condamne fermement les attaques terroristes qui frappent actuellement. J’exprime ma pleine solidarité avec les victimes, leurs familles et leurs proches. […] La France est solidaire d’Israël et des Israéliens, attachée à leur sécurité et à leur droit de se défendre. »
Nous n’avons eu aucune déclaration de notre Président lorsque des hordes israéliennes de barbares et de sauvages ont piétiné, détruit, saccagé, profané et frappé des fidèles, dans le lieu saint qu’est la mosquée de Al-Aqsa, ou que des enfants sont arrêtés et enfermés dans des geôles en violation des conventions internationales sur les droits des enfants. Les Palestiniens n’ont droit à aucune sécurité et peuvent mourir, cela n’émeut personne et surtout pas Emmanuel Macron. Pensiez-vous que les fidèles musulmans resteraient muets ?
Je suggère au Président Macron d’aller vivre à GAZA, qui est sous blocus depuis 2005, pendant quelques jours. Il verra par lui-même dans quelles conditions inhumaines vivent les Gazaouis. C’est un blocus qui remplit les conditions rentrant dans les crimes de guerre, eu égard aux dommages collatéraux mortels qu’il provoque au sein de la population. Mais de cela, la communauté internationale et notre président s’en fichent éperdument. Ce qui compte, c’est la sécurité d’Israël. Les autres, circulez !
La situation au Proche-Orient est éminemment complexe. Traiter le Hamas de terroriste quand Benjamin Netanyahou multiplie les constructions dans les colonies, que des extrémistes juifs terroristes délogent des familles entières palestiniennes pour occuper leurs logements, quand ces mêmes colons juifs terroristes profanent des cimetières musulmans en plein jour, pénètrent dans le troisième lieu saint, la mosquée bénie de Al-Aqsa, comme on rentre dans une gare, qu’Israël est devenu un pays où sévit l’apartheid, et que des enfants, des journalistes, des vieillards sont tués sans qu’il n’y ait jamais de sanction contre Israël, monsieur Macron, clairement vous vous rangez du côté d’un Etat dont les dirigeants sont des terroristes de fait. Ce n’est pas votre rôle.
BHL et ses acolytes sionistes montent au créneau défendre le criminel Netanyahou
Quant au peuple élu qui soutient tous ces crimes d’Etat — il existe, Dieu merci, de nombreux Israéliens qui osent encore condamner la politique suicidaire de Netanyahou — et qui rit lorsque des bombes tombent sur la tête des Palestiniens, ces gibiers de potence vont pouvoir désormais partager avec les Palestiniens la joie de prendre des roquettes sur la tête. Ces gredins pensent encore avoir l’exclusivité de Dieu, comme au temps de Judas (quatrième fils du patriarche Jacob, l’une des douze tribus d’Israël), mais ne sont plus si sereins que cela, puisqu’ils associent à Dieu un autre dieu pour les protéger : le Dôme de fer, made in USA.
La diplomatie française actuelle, par la voix de son Président Emmanuel Macron, démontre et prouve à quel point, et au cas où certains auraient encore des doutes, la position française est devenue hostile envers le monde arabe et envers les musulmans tout court. « Abaya » plus qu’à constater les dégâts.
Aussi, monsieur Macron, il est un adage qui dit : « celui qui sème le vent, récolte la tempête. » Et un autre : « On récole ce que l’on sème. » Le premier s’adresse à ceux qui, sans réfléchir obéissent aux puissants lobbies en France, se rangent du côté d’Israël. Le second s’adresse à Benjamin Netanyahou, le corrompu, auquel je peux adresser un autre adage : « Celui qui règne par le glaive, périra par le glaive. »
Car monsieur Emmanuel Macron, vous oubliez que cette guerre au Proche-Orient doit trouver un règlement global et non pas des attitudes ambiguës pour un camp ou l’autre. Par votre faute et par celle de vos deux prédécesseurs directs, la diplomatie française est partie totalement à la dérive et se décrédibilise chaque jour davantage.
Vous ne faites qu’aggraver la situation, sur pression des lobbies juifs de France, oubliant qu’il y a en France une communauté française de confession musulmane forte de plusieurs millions. BHL (le planqué) et tous ses acolytes commencent déjà leurs diatribes, invités sur à peu près toutes des chaines de radios et de télévisions, mais on va encore nous dire que ce sont les banlieues qui importent cette guerre en France.
Qui peut encore accorder un quenconque crédit à cet homme (BHL) qui partout où il s’est montré cela s’est terminé par du sang versé, des souffrances, des massacres et des violations en série de tout droit humain ? Ce type en porte en lui le deuil.
Cachez la vérité, elle remontera toujours à la surface d’elle-même.
Touhami
Touhami – INFOSPLUS