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FIFA et corruption vont malheureusement de pair

FIFA et corruption vont malheureusement de pair

FIFA et corruption vont malheureusement de pair

Je n’apprendrai rien à personne si j’affirme que le football est devenu une véritable industrie à fabriquer de l’argent, où conflits d’intérêts, corruption, tricherie, copinage et puissants lobbies n’ont qu’un objectif : le pouvoir et le fric. Que ce soit João Havelange, Sepp Blatter, Gianni Infantino, malheureusement, le mot directeur est : corruption.

Le Président actuel de la FIFA, Infantino, avait déclaré « Plus jamais, nous n’aurons de corruption dans le football ! Nous l’avons exclue et nous ne la laisserons pas revenir », en ouverture du 70eme Congrès de l’instance mondiale, en septembre 2020.

Pourtant, Gianni Infantino est soupçonné de collusion avec un ponte du système judiciaire suisse justement en charge d’enquêter sur la corruption à la FIFA. Le procureur fédéral extraordinaire a ouvert une procédure pénale contre le président de la FIFA et le premier procureur du Haut-Valais Rinaldo Arnold, notamment pour « abus d’autorité », « violation du secret de fonction » et « entrave à l’action pénale ».

Et dernièrement, en novembre 2021, c’est l’ancien Président de l’UEFA Michel Platini qui révèle avoir déposé une plainte en novembre 2021 auprès du Procureur de la République de Paris contre l’actuel président de la FIFA, pour « trafic d’influence actif ».

Algérie Cameroun, un nouveau match de la honte

Le 29 mars 2022, à Blida en Algérie, s’est déroulé un match retour de barrage comptant pour une place en phase finale de Coupe du monde, qui débutera en novembre 2022 au Qatar, opposant l’Algérie au Cameroun. L’Algérie avait remporté le match aller par 0 – 1.

L’affiche était plutôt alléchante et l’enjeu était, pour ces deux équipes phares du football africain, déterminant et crucial. Hélas, le spectacle allait être vite gâché par un vil personnage, l’arbitre Gambien M. Bakary Gassama. Je ne reviens pas sur la multitude de fautes d’arbitrage suspectes commises par cet homme en mission commandée pour le compte des Camerounais.

En effet, les fautes commises par l’arbitre sont si flagrantes qu’elles ne peuvent être qu’intentionnelles et destinées à offrir un billet aux Camerounais pour le Qatar. Médusés, abasourdis, les joueurs, le staff, les spectateurs et téléspectateurs du monde entier, le peuple algérien ont vécu un véritable scénario cauchemardesque écrit par Gassama.

L’Algérie est giflée en direct, chez elle, sur ses terres où reposent des millions de martyres et martyrs. Le traumatisme est profond, le choc est rude, la souffrance morale est terrible. Être éliminé par plus fort que soi est la règle des sports de compétition, mais être éliminé de cette manière, on a l’impression que le ciel vous tombe sur la tête, que la terre se dérobe sous vos pieds.

Après 1982, la récidive en 2022 pour l’Algérie volée une seconde fois en direct

Après 1982, « ils » (les malfrat) récidivent en 2022, et nous refont le coup d’un nouveau match de la honte. Immédiatement, tous les yeux se tournent vers l’arbitre Gambien et l’accusent de corruption. Une faute, cela peut être acceptable, d’autant que les Algériens ont l’habitude d’être défavorisés par l’arbitrage, mais des fautes successives, répétées et toujours à des moments clés de la rencontre, cela fait évidemment de Bakary Gassama un suspect. De lourds soupçons vont immédiatement lui coller à la peau, à juste titre. Les Algériens vont le pointer du doigt et se tourner vers monsieur Infantino pour réclamer justice.

Circonstances aggravantes pour cet arbitre Gassama, celui-ci est plutôt réputé pour être un « arbitre bien noté par la FIFA ». Comment donc un arbitre qui connaît son affaire peut commettre autant de fautes et de violations du protocole de la VAR ? Incompréhensible.

La FAF (Fédération Algérienne de Football) va introduire, dans les délais, un recours, étayé par toutes les décisions arbitrales scandaleuses, auprès de la FIFA et demander à rejouer le match. C’était fin mars. Une réponse de la commission d’arbitrage ambiguë, floue, sujette à interprétations parvient début mai à la FAF. Cette dernière va répondre et exiger de la FIFA une réponse objective, claire et statuant de manière précise quant aux suites données.

La FAF a averti qu’en cas de refus de rejouer le match de la part de la FIFA, le TAS (Tribunal Arbitral du Sport) sera saisi dans la foulée.

Fait nouveau dans cette affaire, peut-être sans précédent, des citoyens et supporters algériens se regroupent, se fédèrent et exigent, au nom des chartes et conventions signées par la FIFA, au nom des Droits de l’Homme, au nom de l’éthique sportive, des lois et des règles du football, que Justice soit rendue à leur Equipe Nationale, et à eux-mêmes en tant que soutiens sans faille de leur équipe.

De nombreux sit-in auront lieu devant le siège de la FIFA à Zurich. Et d’autres encore seront envisagés jusqu’à ce que justice soit rendue.

Les supporters des Fennecs considèrent que c’est la FIFA qui a désigné l’arbitre du match, Bakary Gassama. Elle est, par conséquent, responsable de l’intégrité de cet homme ; une intégrité qu’ils remettent en cause.

A ce jour, les citoyens Algériens demandent donc à la FIFA que le match soit rejoué ou que leur équipe nationale se qualifie directement, en cas de corruption avérée.

Cette fameuse corruption dont Gianni Infantino avait dit (comme rappelé au début) : « Plus jamais, nous n’aurons de corruption dans le football ! »   

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