Hamas Tsahal : l’amputation d’une histoire contemporaine par les médias
Hamas Tsahal : ce n’est plus Benjamin Netanyahou qui mène la conduite des affaires en Israël, alors que son régime sioniste fait face à des attaques militaires de partout dans le pays. Que ce soit dans la bande de Gaza, où les bombardements continuent d’augmenter tragiquement le nombre de morts civils, dont des milliers d’enfants et de femmes, ou en Cisjordanie occupée, les combats font rage. C’est en fait Benny Gantz, chef d’Etat-Major de Tsahal, qui semble avoir repris la situation en main si tant est que cela est encore possible devant la situation catastrophique et bientôt chaotique.
Dans cette guerre au Moyen-Orient, opposant Hamas à Tsahal, qui date depuis bien avant 1948 — Il faut au moins remonter jusqu’à la Déclaration Balfour de 1917, le sionisme et le peuplement — les choses se précisent davantage. Et depuis, la géopolitique a changé, le monde s’est transformé. Ce qui en 1948 était encore tabou, ne l’est plus forcément aujourd’hui. Les puissants d’hier ne sont plus ceux d’aujourd’hui, et ce qui sera demain est en train de s’écrire, de se construire, de se décider maintenant.
Mais il semblerait que le sang des peuples non-occidentaux n’a aucune valeur pour l’Occident. Pour les Occidentaux, notamment dans les médias propagandistes, un enfant israélien a plus de valeur qu’un enfant palestinien. Une mort d’un palestinien ne vaut pas la mort d’un Israélien ; l’un (l’occupant colonialiste) est devenu la victime, et l’autre (le palestinien occupé) est devenu le bourreau. C’est le slogan, la récitation apprise par cœur par tous les médias français notamment. Une inversion des valeurs programmée.
En effet, partout on entend le même hymne international : les Palestiniens sont des terroristes islamistes et les Israéliens sont de courageux résistants qui défendent, en première ligne, la civilisation occidentale contre les barbares musulmans. Le fanatique et criminel de guerre, qu’on ne présente plus, Benjamin Netanyahou, va jusqu’à déclarer « Nous allons réaliser la « prophétie d’Isaïe […] Nous sommes le peuple des Lumières et eux (les musulmans) le peuple des ténèbres. » On croit rêver, mais en fait, non, c’est bien la réalité, celle d’un cauchemar, d’une épée de Damoclès suspendue au-dessus de nos têtes. Ce bourreau est en pleine panique et cherche donc à transformer un régime d’apartheid et colonialiste, le sien, en une guerre de religions.
Les puissants canaux occidentaux propagandistes, dont les médias français d’extrême-droite, tentent même de persuader les opinions internationales, en masquant, en occultant, en travestissant la vérité sur la création de l’Etat d’Israël. En effet, ils nous font croire que la guerre au Proche-Orient a débuté le 7 octobre 2023. Les Occidentaux et leurs alliés Israéliens cherchent tout simplement à amputer l’histoire.
Mais c’est méconnaître la mémoire de tout un peuple (palestinien) auquel ils dénient son existence même et son histoire multimillénaire.
Toutes les nuits, le régime sioniste coupe Internet (et tout le reste) et se met à bombarder des personnes sans défense, se souciant peu des victimes que nos médias nomment « collatérales », tel un rituel satanique. Hormis le peuple Palestinien, je ne vois pas un autre peuple au monde capable de résister et de surmonter de telles épreuves.
Concerant l’attaque du 7 octobre 2023, beaucoup de témoignages de Juifs attestent que TSAHAL, qui était totalement dépassé, a ouvert le feu et tué dans la panique énormément de civils Juifs. Il faut aussi signaler que tous les colons sont tous armés.
Quant aux « otages » libérés tous attestent qu’ils ont été parfaitement traités par les membres du Hamas. Ce qui est conforme aux recommandations coraniques. Ceux qui connaissent un peu l’islam ne sont évidemment pas étonnés.
La mémoire est plus forte que l’oubli.
Touhami
Touhami – INFOSPLUS