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Les Occidentaux ne sont plus sur la même longueur d’onde

Les Occidentaux ne sont plus sur la même longueur d’onde

Les Occidentaux ne sont plus sur la même longueur d’onde, on dirait même qu’il y a de la friture sur les lignes

Entre les Occidentaux le temps n’est plus au beau fixe

Entre les Occidentaux, l’union semble se fissurer un peu plus chaque jour qui passe. Un rapprochement économique plus accru et un éventuel accord de non-agression (même verbal) entre l’Union Européenne et la Chine sont devenus la hantise et le cauchemar des Etats-Unis d’Amérique. Quand on commence à se méfier de ses alliés, c’est pire que combattre ses ennemis. Car si on connait avec certitude ses ennemis, en revanche, on ne peut être sûr de ses amis.

Qu’a voulu dire le Président Emmanuel Macron quand il a évoqué « le suivisme de l’U.E » ? Il a signifié que la France reste l’alliée des USA, mais que celle-ci garderait son indépendance, son libre-arbitre et sa liberté de choix et d’action en toute circonstance. C’est-à-dire que même sur le dossier de Taïwan, la France peut avoir un avis différent quant à sa résolution. En privilégiant, par exemple, la recherche de solutions diplomatiques et pacifiques.

Alors j’aimerais qu’on m’explique ce qu’il y a lieu de reprocher à un chef d’Etat quand celui-ci affirme vouloir faire respecter l’indépendance de son pays. Est-ce que ce n’est pas ce qu’on lui demande en premier lieu ?

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le général Charles de Gaule n’avait rien lâché face à Eisenhower, et, encore moins un peu plus tard, face à Kennedy et Johnson. L’indépendance d’un pays est un éternel combat, surtout face à ses alliés.

Les Européens au secours des Taïwanais ? Mon œil

Si demain la Chine décidait de se réapproprier l’ile de Taïwan, par une opération militaire de grande envergure, il n’est pas certain que les Européens se bousculeraient pour aller combattre l’armée communiste. Tout juste appliqueraient-ils des sanctions économiques à la sauce de celles décidées par les Américains contre la Russie et dont on voit les résultats : la naissance d’une nouvelle fédération de Russie.

Les peuples d’Europe condamnent l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mais, en même temps, beaucoup la comprennent. Comment cela ? La violence et la guerre ne peuvent être l’unique solution pour résoudre un conflit, parce qu’on s’en remettrait à la loi du plus fort. Nous sommes d’accord. Mais lorsque l’on analyse de plus près le non respect des accords de Minsk, la politique radicalement pro-européenne de Zelensky ainsi que ses crimes contre les russophones d’Ukraine — on parle tout de même de 15.000 morts ! —, et la visée impérialiste et provocatrice de l’OTAN qui va jusqu’à camper aux frontières mêmes de la Russie, l’on s’aperçoit que les Occidentaux en ont surajouté ; et là, on se dit que nous sommes peut-être allés chercher des poux à la Russie.

Défendre sa propre conception de la liberté et de la démocratie est en soi quelque chose de nécessaire. C’est normal. Mais dans un monde en plein bouleversement et chamboulement, il faut savoir mettre de côté ses certitudes et accepter le dialogue tout en veillant à conserver sa liberté de manoeuvre. Les dirigeants américains sont assez intelligents pour comprendre cela.

Touhami – INFOSPLUS

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