Emmanuel Macron: le doublé d’un Président double

Emmanuel Macron : le doublé d’un Président double

Emmanuel Macron: le doublé d’un Président double qui promettait beaucoup mais qui n’a finalement fait qu’empirer la situation

La France divisée avait besoin d’un jeune président rassembleur

Lors de l’arrivée du Président Emmanuel Macron, en 2017, comme candidat à la présidentielle, je me suis dit : voilà un homme jeune, intelligent, volontaire, ouvert, plutôt tolérant et dans l’ère du tempsIl peut mettre tout le monde d’accord dans une France divisée, meurtrie et en voie de désintégration. »

C’était mon avis. D’ailleurs, je reconnais avoir voté pour lui, malgré le fait qu’il avait été diabolisé, désigné candidat du système, de l’argent, issu de la banque Rothschild, symbolisant le capitalisme et la haute finance. En fait, le porte-parole d’un libéralisme dans sa doctrine absolue.

La France étant tiraillée par une droite conservatrice ultraradicale et une extrême-droite en roue libre — une gauche en pleine décomposition assure l’arbitrage sans VAR —, Emmanuel Macron aurait donc pu et dû réunir, rassembler, fédérer, innover en s’entourant des meilleurs experts et ainsi conduire le pays vers le renouveau politique, social et économique. On était en droit d’attendre tout cela de la part d’un candidat prodige dont le potentiel était énorme.

Président de la continuité en pire

Eh bien, non ! La politique de la division a continué de plus belle. Affaiblir les partis, jusque-là dominants, a été la stratégie du président. Peut-être même une obsession. Plus de droite, plus de gauche, un centre décentré. Table rase. Au point où le président s’est retrouvé seul face aux Gilets jaunes ; les corps intermédiaires, acteurs de la démocratie sociale, ont été également dynamités dans la foulée.

Emmanuel Macron s’est finalement montré être un calculateur, un manipulateur, un combinard hors-pair, bref un politicien plus que chevronné. A tel point qu’il mettra tout en œuvre, via les mass-médias amis, pour nous concocter une belle et jolie finale de la présidentielle de 2022, l’opposant à Mme Marine Le Pen. De ce côté, ce fut un succès franc et indiscutable, à défaut d’avoir été massif.

Un freux en affreux à la rescousse d’un Président ayant perdu la confiance du peuple

Si François Mitterrand, pour son confort électoral personnel, avait enraciné Jean-Marie Le Pen dans le paysage politique, Emmanuel Macron a fait de la fille Marine Le Pen la Poulidor de la présidentielle, version Ve République. Pour un jeune candidat dont on attendait beaucoup, on n’a pas été déçus du voyage, on a même eu droit à un véritable récital de la dynastie des Le Pen : le père, la fille et la nièce. Un quatrième larron s’est même greffé au trio : Éric Zemmour. La touche personnelle du président Macron : recruter un aigri du Paradis perdu, perché sur une branche élyséenne, tel un (af) freux noir et diabolique, contemplant le désastre.

Je m’attendais à voir émerger un candidat à l’aise dans ses baskets (n’y voyez aucune allusion, n’est-ce pas ?), dans un monde ouvert, connecté, branché. Mais en réalité, cet homme s’est révélé plus rusé que François Mitterrand, plus aguerri que Jacques Chirac et plus joueur que Nicolas Sarkozy (jeu politique, bien sûr).

Emmanuel Macron s’est montré tel un vieux vicelard de la politique, un homme habile avec les vieilles ficelles, les pires roublardises et les combines, bien plus que tous ses prédécesseurs. Rien de nouveau. Un vieux de la vieille.

Touhami – INFOSPLUS

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