L’arbitrage africain en retard sur l’arbitrage européen et cela se voit
28 mai 2022, finale de la Champions League 2022 au Stade de France à Saint-Denis. Karim Benzema ouvre le score sur une action brouillon et prêtant à interprétation. L’excellent arbitre de la rencontre, monsieur Clément Turpin, est prévenu par les arbitres assistants de la VAR d’un possible hors-jeu.
Les arbitres assistants Vidéo vont mettre plus de trois minutes pour rendre leur verdict et finalement invalident le but pour position de hors-jeu de Benzema. Monsieur Turpin n’ira pas consulter la VAR et s’en tiendra à la décision de ses arbitres assistants.
29 mars 2022, à Blida (Algérie) match retour de barrage capital pour une place en phase finale de la Coupe du monde, qui se tiendra au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022, opposant l’Algérie au Cameroun.
En première mi-temps, sur une action très litigieuse, le Cameroun ouvre le score. Le défenseur algérien Aïssa Mandi est violemment projeté par un joueur camerounais sur le gardien de but Raïs M’Bohli. Ce dernier, qui était en extension, relâche le ballon, dû au choc, lequel est récupéré par un Camerounais qui marque. Gassama valide le but immédiatement.
La VAR, selon les arbitres vidéo, avertit l’arbitre Gambien de la rencontre, Bakary Gassama, qu’il y a une faute et que le but doit être invalidé. A la surprise générale, et en violation du protocole de la VAR, l’arbitre Gassama confirme le but camerounais sans consulter la vidéo. On se pose des questions.
En seconde mi-temps, l’attaquant Algérien Islam Slimani marque un but de l’épaule, ou du haut de l’épaule considéré comme non faute de main. La VAR valide le but. Bizarrement, sur cette action, Gassama se précipite vers la VAR. Aussitôt, il annule le but pour une faute de main imaginaire. On se pose encore des questions.
On ne va pas revenir sur les fautes de main commises dans la surface de réparation par les Camerounais, ni sur les penalties non sifflés à l’avantage des Algériens. Cela prendrait trop de temps. Il faudrait écrire un livre.
Le recours de l’Algérie aux oubliettes, ou va-t-on vers une surprise ?
Le lendemain de la rencontre, la FAF (Fédération Algérienne de Football) introduit un recours pour fautes d’arbitrages ayant faussé le résultat du match et demande à ce que celui-ci soit rejoué.
La commission d’arbitrage de la FIFA communique, le 8 mai, une réponse laconique, floue, imprécise, sujette à interprétations multiples, et surréaliste étant donné l’importance de l’enjeu. La commission d’arbitrage n’ayant pas dans ses prérogatives un pouvoir de décision, la FAF prend cette réponse comme un accusé de réception d’une prise en compte du recours.
Depuis, c’est silence radio. La FAF a, dernièrement, relancé la FIFA et exigé d’elle une réponse claire et objective. La FIFA est dans l’obligation de répondre. La date butoir est même dépassée. Des sources proches de la FIFA rapportent que le match serait rejoué en septembre 2022 au Qatar. Dans ce genre de situation les rumeurs vont bon train, et c’est normal.
Qu’à cela ne tienne ! Mais il faudrait maintenant que la FAF soit fixée sur son sort pour, dans le cas où elle serait déboutée, enclencher une Requête en appel au TAS (Tribunal Arbitrage du Sport). Ce serait une autre paire de manche puisque nous passerions au stade du judiciaire et donc avec enquêtes, etc. Le dossier de corruption serait pris en compte puisqu’un cabinet d’expertise démontre que l’arbitrage de M. Bakary Gassama est « suspect ».
Les supporters et citoyens algériens font bloc derrière leur Equipe Nationale, et son entraîneur Djamel Belmadi, et exigent de la FIFA justice et intégrité pour les Fennecs. Ils organisent des sit-in réguliers au siège de la FIFA à Zurich. Pour eux, c’est la FIFA qui a désigné l’arbitre Gassama, elle doit donc assumer toutes ses responsabilités.
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