Les discours anti-Algériens des Occidentaux dopent l’Algérie et ses populations

Les discours anti-Algériens des Occidentaux dopent l'Algérie et ses populations
Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune

Les discours anti-Algériens sont récurrents en Occident

Les discours anti-Algériens, et plus généralement antimaghrébins, sont devenus chose normale en Occident et monnaie courante, à tel point qu’une opposition imaginaire, entre le Maroc et l’Algérie, est perpétuellement entretenue. On veut pousser le Maroc à la faute, à l’irréparable. Il va falloir, au roi M6, garder son sang froid et faire preuve de beaucoup de sagesse.

La situation est à l’image de ce postulat qui veut, qu’en France, Juifs et Musulmans seraient des ennemis jurés et héréditaires. En réalité, c’est le contraire qui se produit. Prenons l’exemple d’une discussion à trois autour d’une table : un Juif, un Musulman, et un Français européen. A la fin, c’est ce dernier qui se retire, vexé de voir l’entente cordiale « culturelle et religieuse » des deux premiers. J’ai eu, à maintes reprises, l’occasion de vérifier cela au cours de ma vie, non sans un sourire en coin.

Il existe un adage qui dit : « les conseilleurs ne sont pas les payeurs. » Si d’aventure le pouvoir marocain, conseillé par les extrémistes du régime sioniste israélien, se lançait dans une agression envers son voisin et frère algérien, les conséquences d’une telle folie seraient incalculables pour le pouvoir chérifien. Le Président algérien Tebboune a déclaré (interview Le Point) : « le rapport de force n’est pas en faveur du Maroc ». A bon entendeur…

Les économistes français, qui n’ont jamais été fichus de prévoir la moindre crise financière — et pourtant elles ont été nombreuses — s’efforcent d’encenser l’économie marocaine, correspondant sans doute plus à leurs chaussures en peaux de maroquins ; j’ai été tenté d’écrire « marocains ».

Nous avons vu les tristes réalités de cette politique économique (et sociale) marocaine : plus de 8.000 marocains ont tout récemment fui leur pays après que le roi a volontairement ordonné l’ouverture des frontières. Quel est l’humanité de ce roi qui joue avec la vie de son peuple, y compris des enfants (nous avons vu les images de CEUTA et MELILLA ) ? La misère sévit dans le royaume chérifien au point de pousser des gamins à fuir leur pays à la nage.

Si l’économie marocaine est prospère et florissante, comment expliquer cette misère et cette pauvreté sociales qui amènent des milliers de Marocains à risquer la noyade juste pour tenter de rejoindre l’Espagne (et donc l’UE) ?

Déjà, à la mort du défunt Hassan II, 80 % des Marocains étaient analphabètes. Tout le contraire du défunt Houari Boumediene qui fit construire des écoles en priorité — juste après l’Indépendance du pays — jusque dans les villages les plus retirés.

Ce n’est pas non plus en Algérie, mais au Maroc que l’on voit des Occidentaux arroser les pelouses de leur immenses villas, tandis que de pauvres Marocains peinent à trouver de quoi s’hydrater en plein été. La décence veut que l’on passe la soif d’un gosier avant celle d’une pelouse en gazon. Les monarchies ont toutes une aberration totalitaire : elles s’attribuent tout ce qui appartient au peuple.

Passons sur les images choquantes de cet Européen fonçant sur un troupeau de moutons avec son 4X4, parce que dérangé par les brebis d’un malheureux et misérable berger. Hallucinant !

Les discours anti-Algériens répètent à satiété que le pouvoir algérien achète la paix sociale. Mais que fait le Président français Emmanuel Macron, notamment en versant le RSA ? Les gouvernements du Monde entier s’attèlent à maintenir un équilibre entre actifs et inactifs (chômeurs) parce qu’il en va de la cohésion sociale.

Ce que Abdelaziz Bouteflika a fait pour l’Algérie avant sa chute

Sous les mandats de l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika, on l’oublie trop souvent, d’importantes redistributions des richesses on été réalisées ; les infrastructures du pays ont été renforcées et développée ; l’armée (ANP) a été solidement équipée de matériels dernier cri ; de nombreuses aides ont été accordées aux foyers algériens : primes d’installation pour les futurs mariés, crédits à taux zéro, aide à l’achat d’un véhicule, attribution de lots de terrains à construire à des prix quasi gratuits, etc.). L’Algérie a même prêté de l’argent au FMI et remboursé ses dettes.

Les Algériens de la région de Kabylie, qui ont été les premiers à descendre dans la rue au début du Hirak, ont, me semble-t-il, la mémoire courte. C’est en effet Bouteflika qui reconnaîtra de manière officielle la Culture Amazigh — cela est normal et plus que justifié — et c’est lui qui entérinera la reconnaissance officielle de la langue kabyle (devenue langue nationale).

L’Algérie a-t-elle besoin de l’Institut Montaigne pour savoir qu’elle doit diversifier son économie pour ne plus être dépendante de ses seules ressources tirées des hydrocarbures ? Depuis la chute des cours du pétrole, l’Algérie importe moins et produit plus sur son sol, notamment dans les domaines de l’agriculture. On peut s’en rendre compte sur place, c’est parfaitement tangible.

Les discours anti-Algériens aident l’Algérie à rester debout malgré les innombrables tentatives de déstabilisation qu’elle subit. Et cela dérange. Cette simple question « pourquoi l’Algérie suscite-t-elle tant de critiques et d’attaques de toute part« , répond d’elle-même aux interrogations.

A ceux qui affirment que la France a « construit l’Algérie », je réponds qu’avant le débarquement sanglant de Sidi-Ferruch en 1830, le pays s’appelait El-Djazaïr et il l’est toujours.

A ceux qui prétendent que les Algériennes et les Algériens sont d’une fierté excessive, voire des nationalistes, je réponds : voyez et visitez toute leur histoire.

A ceux qui prétendent que l’Algérie est dirigée par une dictature de généraux, je réponds : c’est contre le baise-main et l’asservissement que les Algériens se sont révoltés, et qu’ils sont tous unis derrière leurs généraux et l’ANP (Armée Nationale Populaire). L’Algérie est une et indivisible.

Il existe deux priorités fondamentales en Algérie : sortir l’économie de la dépendance aux hydrocarbures ; lutter de manière implacable contre toute forme de corruption (qui gangrène le pays depuis des décennies).

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