La démocratie française menacée par les extrémismes radicaux de tous bords

La démocratie française menacée par les extrémismes radicaux de tous bords
La statue de la liberté, symbole de la liberté et de la démocratie française et américaine

La démocratie française giflée par un extrémiste monarchiste

Contrairement à la démocratie française, dans des régimes dictatoriaux et autoritaires, les dirigeants prennent le pouvoir par la force et la violence. C’est la loi du plus fort qui l’emporte. En somme, la loi de la jungle. Dans une dictature, c’est la tyrannie et le despotisme (l’arbitraire) qui prennent le dessus.    

La principale vertu d’une démocratie consiste, entre autres, à installer au pouvoir des représentants désignés par les urnes (suffrage universel). Tout se déroule dans l’apaisement, la paix et sans aucune violence. Le débat d’idées l’emporte sur tout le reste. En démocratie, il faut convaincre et non vaincre.

La démocratie française, loin d’être un système politique parfait, est actuellement le moyen le mieux adapté à la construction de notre société organisée et structurée autour d’Institutions fortes.

La démocratie française est une idéologie de civilisation aspirant à la liberté et à l’émancipation de tout un chacun. La République française est incarnée par l’Etat. La démocratie française donne tous les moyens au peuple pour choisir entre les différents projets de société qui lui sont proposés lors des échéances électorales. Il convient, en ces temps instables, de le rappeler sans cesse.

Mais la démocratie française est, paradoxalement, fragile parce qu’elle autorise ce que les dictatures interdisent : la liberté de choix, d’action et d’expression. Les champs de la liberté d’expression sont mal définis bien qu’encadrés par la loi. Il y a toujours sujet à interprétation et tout cela reste flou, prêtant à confusion. Il n’en faut pas plus à certaines et certains pour s’engouffrer dans ces brèches et répandre leur poison, celui d’une haine incommensurable.   

En France, une hyperviolence physique et verbale s’est installée. Les épisodes vécus au cours de « La loi travail » et des « Gilets jaunes », pour ne citer que ceux-là, témoignent de cette violence qui se répand jour après jour.

Pire, toutes les vannes ont été ouvertes, permettant ainsi à tous les extrémistes, les racistes et les xénophobes les plus radicaux de semer leur haine, leur rejet de l’autre et de répandre un climat de terreur, d’insécurité. La police, chargée de la sécurité des citoyens, vit elle-même dans l’insécurité.

A longueur de journées, de sinistres polémistes, tels Éric Zemmour (condamné par la justice en appel pour incitation à la haine raciale), appellent impunément et ouvertement à la guerre civile, prétextant ce fameux « Grand remplacement » imaginaire. Que ces gens fassent tourner les chantiers, les usines et vident les poubelles, s’ils ne veulent plus de travailleurs immigrés !

Ces oiseaux de malheur n’hésitent pas non plus à prendre pour cible une religion : l’islam. Pourtant, nous vivons dans une société reconnue laïque par la Constitution. Les musulmans font, en effet, l’objet d’attaques répugnantes et inacceptables dans une démocratie, au point où le Monde entier s’interroge sur ce qui se passe réellement en France. On peut légitimement s’interroger d’où vient vraiment le séparatisme, tant il y a de médias qui en font la publicité et la promotion à longueur d’année (CNEWS et consorts).

Le fait d’avoir permis aux radicaux, parmi les plus radicaux, d’exprimer leur haine, leur aversion, leur racisme décomplexé a eu pour effet de désintégrer la société, de diviser, de créer un climat malsain et délétère, et d’instaurer la peur et le désarroi parmi les citoyens. Partout, la violence physique et verbale s’installe et tisse sa toile. Les insultes, les crachats, les propos les plus vils, les ignominies, les indignités, les puanteurs sévissent comme jamais.

A tel point que le Président de la République — élu de la Nation et garant des Institutions républicaines — a été dernièrement giflé en public par un crétin extrémiste radicalisé. Zemmour dira : « Macron a désacralisé la fonction, il a eu ce qu’il mérite. » On croit rêver : un repris de justice qui nous donne des leçons de moral ! Lui qui monte les Français les uns contre les autres.

Lorsque Zemmour avait été agressé par un imbécile, Emmanuel Macron — contre toute attente et en prenant parti pour un marchand de haine — l’avait appelé pour le soutenir. Le Président a encouragé un raciste acerbe et fielleux a poursuivre ses sales besognes au sein de la société. Quelle irresponsabilité et quelle faute morale !

La situation est si confuse en France, l’atmosphère si malsaine, qu’on évoque une possible candidature d’Eric Zemmour à la Présidence de la République. Ces marioles savent-ils que cet homme a été condamné par la justice, donc au nom du peuple français, pour des propos racistes et incitant à la haine ?

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